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Dernières Nouvelles d'Afrique



SENEGAL (12/06/2003)
Les Iles du Cap Vert nous les visiterons plus tard In chaa Allah, en effet nous avons démarché plus d´une semaine auprès de la douane de Dakar pour pouvoir quitter le pays pour 20jours en laissant notre véhicule au Sénégal. Par voie légale ce n´est pas possible, on nous propose plusieurs solutions illicites mais à quel prix ! D´autant plus qu´en tant que touriste vous pouvez rester 3 mois au Sénégal, mais votre voiture ne peut y rester que 38 jours, sachant qu´il faut la présenter à la douane tous les 15 jours pour prouver que vous ne l´avez pas vendu. Bref l´administration sénégalaise n´a encore rien compris sur l´économie touristique. Et gare à vous si vous roulez sans le triangle, sans l´extincteur ou si vos veilleuses sont en panne ! Mais bon, les voitures sénégalaises peuvent être exemptes de tous ces détails. Les vieilles Mercedes ont encore un bel avenir en Afrique de l´Ouest ainsi que les 4L que nous comptons par centaine.
Nous visitons l´île de Gorée qui s´étend sur 28 hectares avec ses 1000 habitants, ses maisons de style colonial, ses balcons en fer forgé et ses rues étroites fleuries de bougainvillées. Nous visitons la maison des esclaves et passons par le castel, un plateau rocheux recouvert de fortifications datant de la seconde guerre mondiale. Des canons pivotants de style « la grosse Berta» sont impressionnants. L´île est habités par un groupe de disciple de Baye Fall, dans laquelle le travail est un devoir religieux. A condition de travailler dur vous êtes dispensé de prières et même du jeûne du ramadan.



SENEGAL ( Suite 1) (12/06/2003)
Au Sénégal, le rôle des marabouts et du pouvoir des confréries ont une grande importance qui mêle religion, politique, et économie. Au cours de sa migration de l´Arabie vers l´Afrique, l´islam c´est adapter aux coutumes locales. Si le fondement orthodoxe de la religion veut que tous les fidèles soient en contact direct avec Allah, les sociétés du nord et de l´ouest de l´Afrique trouvèrent plus naturel que des chefs dotés de pouvoirs divins servent de lien entre Allah et le peuple des croyants ; ce sont les marabouts comparables aux prêtres des autres religions. Cependant ils sont vénérés comme des saints, et leurs disciples sont obligés de passer par eux pour être relié à Allah, d´ou le concept des confréries des différents marabouts. La confrérie Mouridya fut la dernière créée au Sénégal à la fin du 19eme siècle. Un marabout nommé Amadou Bamba, réunit rapidement un grand nombre de fidèles. Sa mission consistait de prouver sa foi en dieu en acceptant tous les sacrifices et supplices imaginables et de prouver en même temps l´inviolabilité de celui qui croit au Seigneur.



SENEGAL ( Suite 2) (12/06/2003)
Il posa énormément de problèmes au force coloniales française qui cherchèrent à l´exiler voir même à le supprimer, mais ils n´ont pu que se résigner de par tous les prodiges qu´il a effectué. Aujourd´hui Bamba demeure une grande figure religieuse. Son portrait est présent sur tous murs et bus Sénégalais. L´anniversaire du retour d´exil de Bamba est fêté lors du pèlerinage annuel du grand Magal à la grande mosquée de Touba ou le chef Mouride est enterré. L´ampleur de cet événement qui surpasse les fêtes musulmanes classiques est encore une autre preuve du pouvoir de Bamba.
Petite révision de la Méhafrique, un Sénégalais nous offrira 2 bras arrière que nous remplacerons. Les autres ayant bien souffert des pistes étaient bien tordues. Deux pneus neuf et c´est reparti ! Nous écouterons« les fils de tepu » en tournée au Sénégal avec leur célèbre chanson «à oil p toute l´année». Nous passons encore quelques jours agréables dans la famille d´Alou le Baye Fall que nous quitterons après un bon méchoui au son des tambours et des djembés.
Nous quittons le Sénégal par le barrage de Diama, 1er pays où nous devons payer la douane pour en sortir, sans compter l’arnaque de la police qui vous fait payer deux fois la traversée du barrage.



REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE (12/06/2003)
Quant à elle, la douane Mauritanienne reste à son égal, il faut juste vérifier le taux de change entre les euros et les ouguiyas. Nous longeons la digue sur une centaine de km, paysages arides sur un côté et vert de l’autre. Nous voyons des grues, des pélicans, des phacochères, des varans, bref, une faune très riche dans un superbe paysage. Arrivée à Rosso, les guides vous harcèlent, et c’est avec peine que nous trouvons un courtier d’assurance, d’autant plus que c’est le Noël musulman, c’est à dire la naissance de Mohamed. Nous traversons des paysages de dunes, des petits villages Mauritaniens, de maisons en tôles et en terre où nous retrouvons l’arrogance des enfants Mauritanien.
Il y a beaucoup de vent et de sable. C’est à lente allure que nous rejoignons Nouakchott. Nous passons par le port de pêche où des centaines de « lanches» (pirogues) bordent la plage. Nous en profitons pour nous régaler avec du poissons, thons, dorades, soles, etc…
Nous nous renseignons sur les horaires des marées, car avant la traversée du désert nous roulerons 150 km sur la plage à marée ascendante. Départ prévu demain à 15 h avec la 4L d’Anne-Laure et David. Nous remplissons nos bidons en essence et en eau douce, Fabien achète 4 chambre à air neuves, les autres étant déjà réparés maintes fois. Encore quelques provisions et nous voilà donc prêt pour traverser les 450 km de désert hors piste.



REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE ( Suite 1) (12/06/2003)
Un premier passage de deux cent mètres de sable bien mou nous vaut notre premier ensablage avant de rejoindre le bord de plage. Le vent de face ralenti notre allure, cependant nous nous régalons avec le paysage. Les dunes qui tombent à même l’océan, un ciel bleu, un océan calme, des paysages rocheux ; c’est beau !
Ce passage une fois terminé, nous entrons dans le parc du banc d’Arguin où nous nous acquittons d’une taxe pour l’entretient ! C’est plutôt un piège à touriste, car les plages sont de véritables dépôts d’ordures, entre les cargaisons des cargos tombées à la mer qui s’échouent, et les déchets des villages de pêcheurs qui s’amoncèlent. Les premières dunes se présentent à nous. Nous dégonflons un maximum nos pneus, repérons les flans les moins mous et vogue la galère, à fond en première, de temps à autre la deuxième, on a plus l’impressions de naviguer que de conduire. Nous montons les dunes, nous les descendons, le vent souffle, le soleil cogne, il n’y a que du sable et c’est beau !



REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE ( Suite 2) (12/06/2003)
Avec le GPS nous allons de point en point, de temps en temps nous rencontrons des dizaines de pistes, mais le plus souvent elles sont balayées par le sable. Quelques arbustes de si de là, des passages rocheux, fossilisés, bref on se régale. Il fait plus de 40degrés le jour et 20 degrés la nuit (ça caille !) . Nous crevons à plusieurs reprises et les chambres à air neuves nous font défaut les unes après les autres ( la colle à rustine est utilisée jusqu´à la dernière goutte). Nous atteignons la voie ferrée du train minéralier des mines de Zouérat jusqu´à Nouadhibou .Une chance, nous le voyons passer :3 locomotives et 2 km de wagons bennes plus quelques plateaux. Nous cherchons la piste qui mène jusqu´au poste de frontière à environ 10 km de l´autre côté des rails mais c´est truffé de mines datant du front polisario. Pas de panique nous la trouvons. Au poste de police nous rencontrons un gars en 2cv qui part pour Dakar, bon courage !
Encore 10km de piste et nous arrivons au poste de gendarmerie du Maroc où nous retrouvons avec joie le bitume.



LE MAROC (12/06/2003)
Nous rencontrons enfin des fonctionnaires souriant et farceur ! Et oui , ici ils sont bien payés !
L´embrayage de la Mehafrique est rincé, nous ne dépassons plus les 20km/h. Fabien profite du bivouac pour changer le disque. Encore 100 km jusqu´à la prochaine station essence, les réservoirs sont presque vide.
Il nous à fallu 4 jours pour effectuer les 450km de désert, 4 en sablages, 9 crevaisons ( une épine en fer bien caché dans un pneu ) et plus de 10l/100km alors que nous en consommons en moyenne 6l/100km.
La longue route monotone du Sahara Occidentale nous attend. Les postes de gendarmeries et de polices nous contrôlent régulièrement : heureusement, nous avons nos fiches de douane. Le désert se poursuit, seulement nous sommes sur le bitume.
Nous faisons quelques poses, le moteur surchauffe, le vent nous vient toujours de face. Fuite d´huile ! Aiie nous consommons 1l tous les 50km : c´est le joint spi moteur côté boite qui à lâché. Halte forcée à Boujdour. Nous faisons appel au Méhari club de Cassis qui nous dépanne. Un grand Merci à eux !



LE MAROC ( Suite 1) (12/06/2003)
Nous découvrons une très belle ville de pêche avec de belles places bordées de palmier et de lampadaire du style la croisette. Très vite nous ferons la connaissance de plusieurs marocains , qui comme tous vous accueillent avec une extrême gentillesse. L a réparation effectuée nous quittons la ville une semaine plus tard. Nous passons par Tafyoucht dans l´anti Atlas où nous faisons le plein de produit d´argane à la copérative. Nous traversons de magnifiques montagnes parsemées d´arganier. Nous achetons du Safran à la copérative de Taliouine. Nous traversons des champs d´oranger dans le haut atlas pour rejoindre Marrakech. Un dîner gastronomique à la place Jema el Fna nous attend : pastilla, crevettes, kefta, frites, escargots sans oublier les jus d’orange et les patisseries : un vrai régal !
Nous traversons des champs d’olivier pour rejoindre Beni Melal, visite de la source avec Moustafa : un restaurateur avec qui nous avons sympathisé et mangé le couscous avec sa famille. Nous poursuivons par le moyen Atlas : c’est la saison des moissons ; les paysans moissonnent à la serpe et à la moissonneuse batteuse. Khénifra, Azrou, Ifrane, des champs d’abricots et de cerisiers s’offrent à nous…un vrai régal. Nous rejoignons la médina de Fès pour une tagine et 2 paires de babouche avant de prendre la route pour le Rif, Taounate, Ketama, Chefchaouen, nous traversons des paysages toujours aussi grandioses à travers les champs de cana bis !



LE MAROC ( Suite 2) (12/06/2003)
Voici 9 mois que nous sommes sur le continent africain, 8 pays traversés, 27 000 km de bitume, de pistes, de brousse, de désert et que de bonheur vécu de par les paysages, la culture, et surtout le grand cœur de la population africaine.
Dommage que les pays industrialisés poursuivent encore leurs colonisations mais aujourd’hui à une autre échelle, assurant la subsistance d’un sous développement et en détruisant leur patrimoine culturel afin de mieux tirer profit des ressources naturelles africaine.

Nous avons quitté le continent africain le 5 juin 2003 par Ceuta. Nous passerons encore un mois au Portugal avant de remonter en Alsace.
On vous remercie de nous avoir suivi dans notre périple,

A très bientôt !

Maria et Fabien

Les Mehafricains



LE BENIN (07/05/2003)
Cotonou, c'est une très grande ville au bord de l'océan, d'une pollution indescriptible. Des flots de voitures et de taxi mobylettes roulant dans tous les sens vous entourent et vous en mettent plein les poumons. Quand on y arrive, on souhaite directement quitter la ville, cependant la gentillesse et la pertinence de ses habitants vous y retiennent, si bien qu'on y est resté plus d'une semaine. On découvrira beaucoup de chose ; tout le monde essaye de fabriquer, de transformer ou de commercer avec les produits manufacturés en provenance d'Asie ou d'Europe. On fabrique à même le trottoir des meubles, des fauteuils, des lits, des portes, des fenêtres, des baby foot, des tôles de carrosserie et on en passe beaucoup. On met plus de cinq minutes à traverser une simple rue tant le trafic est dense, cependant on se régalera avec les fruits et surtout les poissons braisés. Nous rencontrons le groupe de musique Novignon ou Armand, Tita et Fraday nous ferons découvrir un nouveau style de musique ! Batterie de calebasse, tam-tam, jumbé et guitare, ils nous ont beaucoup fait penser aux dernières chansons d'Henri Salvador ! Nous pourrons bientôt les rencontrer en France, nous vous tiendrons au courant. Nous rencontrons également Henri qui roule en méhari bleu et dont tous les plastiques ont étés reformés en tôle (à vous tromper d'une vrai !) , Bref il vit avec sa famille et ses frères en bord de route et fabrique des baby foot, copie quasi conforme au notre.


LE BENIN ( SUITE 1) (07/05/2003)
Nous visitons le grand marché Dantokpa, s'étalant sur plusieurs hectares un des plus grand de l'Afrique de l'Ouest avec celui de Kumasi au Ghana. D'innombrables petits étalages ou sont exposés des milliers de marchandises ; tissus, bijoux, quincaillerie, vaisselle, fruits, légumes, épices, poissons, viandes etc…Nous voyons le stade de l'amitié construit et offert par les Chinois, et c'est ici qu'en 1992 le pape s'est adressé au Béninois. C'est le début de la saison des pluies. Nous avons étés surpris par une pluie torrentielle dans un quartier en chantier de Cotonou, la piste s'est transformée en petit torrent, l'eau nous est montée jusqu'au pied dans la mehafrique, pas moyen de quitter cette voie, les voitures ont commencées par caler, idem pour la notre ! On a poussé la mehafrique vers l'endroit le moins profond. Tout baigne, même le moteur ! Une bonne heure d'attente avant que la pluie ne cesse et que nous puissions redémarrer ! Plus tard, il faudra jauger toutes les marres avant de s'y engager ! Nous prévoirons une méhari amphibie pour le prochain voyage !
Nous poursuivons sur la capitale Porto Novo a 30 km a l'est de Cotonou. C'est une ancienne ville coloniale dont les murs reflètent un grand passé historique. Vers 1472 les navigateurs portugais accostèrent cette lagune au fond du superbe golf du Bénin. Le royaume était à l'apogée de sa puissance commerciale et culturelle. Les Portugais construisirent des églises installèrent leurs missionnaires, pillèrent les mines de cuivre et surtout instaurèrent pour 4 siècle le plus important trafic d'esclaves de toute l'Afrique. Ce qui value le nom de la côte des esclaves.



LE BENIN ( SUITE 2) (07/05/2003)
Porto Novo est le centre des cultes voués à Orisha, ces religions ont donnes naissance au culte vaudou aux Antilles et au Brésil.
Non loin de Porto Novo nous visitons le village lacustre d'Aguégué, petite balade en pirogue de 4 heures, accompagnée des chants de nos piroguiers. Nous traversons des élevages naturel de poissons, délimité par des plantations d'arbustes à même l'eau et recouvert de branchage pour éviter la pêche des échassiers. Plusieurs de ses citées sont nées au milieu des marécages pour échapper aux envahisseurs et à la déportation ; les cases en bois sur pilotis sont aujourd'hui remplacées par des maisons en brique. On a découvert recemment des villages souterrain vivant à plus de 200m sous terre, également pour échapper à la déportation.
Nous voici à notre point le plus éloigné de notre voyage, l'heure du retour a sonné. Nous repassons par Cotonou, une dernière soirée avec nos amis musiciens et nous prenons la route, Allada, Bohicon, Dassa, Savé ; nous quittons les orages, Tchaourou, Bétérou (superbe piste ), Djougou, Natitingou ; le thermomètre augmente des vents violent et des petites tornades se forment, Tanguieta .



BURKINA - MALI (07/05/2003)
Nous rentrons au Burkina par le poste de Nadiagou. Un tirant nous fait défaut. Nous poursuivons sur Fada, Koupéla, Rapadama, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, il fait chaud, nous rentrons au Mali par la route de Sikasso, quelques orages, Bougouni, Bamako, Nous regagnons Kayes par Didieni, Diema, Sandare, 5 jours pour faire 600km. Les tirants nous font plusieurs fois défaut sans compter les crevaisons; les pistes sont exécrables. Quelques tronçons de route sont neufs, la société de TP Razel doive relier Bamako a Kayes par le bitume. Fin des travaux prévu pour le printemps 2004. Le problème de la Côte d'Ivoire oblige les pays comme le Mali, le Niger et le Burkina de travailler avec les ports de Dakar, Lomé et de Cotonou alors qu'avant les produits transitaient par la C.I. .Une priorité politique est donc donnée pour ses liaisons routières.
Il fait très chaud, plus de 40 degrés et nous sommes plusieurs fois surpris par des scorpions; et c'est très surprenant quand vous êtes couchés sous la voiture et qu'ils passent à 50 cm de votre tête ! De plus ca se déplace d'une vive allure. En cas de panne, nous faisons des petits feux autour de la mehafrique. Nous suivons le tracé de la nouvelle route; Pouf fin de la piste, il n'y a plus que les balises en bois colorée en plein milieu de la brousse. Nous slalomons entre arbustes et baobab…reste encore 15km jusqu'à la prochaine ville. Nous croisons des chantiers gigantesques de remblaie de route. Un carrousel de caterpilar ramassant du remblaie pour le vider sur la route, ensuite c'est travaillé par les niveleuses et les dameuses; c'est impressionnant ! Nous arrivons tant bien que mal a Kayes ! Encore un tirant qui nous fait défaut. La piste reste pénible jusqu'à la frontière sénégalaise.
Les bras arrières de la mehafrique sont fatigués et commencent à bien s'écarter ! Il fait très très chaud, 46 degrés. C'est peu avant la frontière du Sénégal que nous rencontrons Anne Laure et David , 2 auxerrois en 4L que nous avons déjà rencontré à Nouakchott en novembre et à Ouagadougou en janvier. Nous décidons de poursuivre la route ensemble.



LE SENEGAL (07/05/2003)
Le passage à la douane de Kidira se déroule très bien, et l'on nous souhaite un bon séjour. Nous retrouvons avec joie des routes bitumés, et nous découvrons une population très accueillante et hospitalière. Nous découvrons également la cuisine sénégalaise, une des plus fine de l'Afrique Noire de L'Ouest. Le plat national la tiéboudienne, c'est un riz au poisson accompagné de légumes, le yassa poisson ou poulet, thiof , mulet ou poulet mariné dans du citron avec de l'oignon émincé, du piment, du sel, du poivre, puis grillé et ensuite mijoté avec la marinade; c'est servi avec du riz..Maffé aux cacahuètes; viande de bœuf ou poulet avec des cacahuètes des tomates et du riz. Il y a aussi les dibiteries ou l'on consomme le mouton grillé. Beaucoup de restau libanais, italien et asiatique.
Nous passons par Bakel en bord du fleuve Sénégal, nous visitons l'ancien fort Faidherbe plutôt bien conservé, Faidherbe qui a partir de 1840 conquiert le Sénégal puis l'ensemble de ce qui deviendra l'Afrique Occidentale Française jusqu'à son indépendance en juin 1960. Nous visitons l'ancienne maison coloniale dite de René Caillé un ancien routard du 19eme S.
Nous passons par Podor ou nous découvrons les anciens comptoir coloniaux dans le commerce de l'ivoire et de la gomme arabique. Nous visitons l'ancien fort de l'armée coloniale. A une 20aine de km nous visitons la petite mosquée en banco de Guédé de style soudanais.
Nous poursuivons par Richard Toll, entouré par d'immense champ de canne a sucre et d'un complexe système d'irrigation. Nous visitons la Compagnie de la Sucrerie Sénégalaise, aussi impressionnante que celle du Burkina. Nous assistons au brûlage de la canne afin de mieux accéder à la coupe.



LE SENEGAL ( SUITE 2) (07/05/2003)
Nous quittons St Louis pour rejoindre Dakar, ou nous sommes accueillis chez Alou, un Baye Fall, une grande histoire ! Concert de Yousou N'Dour, Souleymane Faye, bref nous avons plutôt une vie nocturne que diurne. Les rues débordent de voitures et de bus colorés ( vieux Renault TP3 ). La gare est d'une architecture superbe style '' New Orléans'' . Dakar est construit sur le cap vert entouré du port, d'une corniche et de plage , superbe vue sur l'île de Gorée. Un petit tour au lac Rose, vous savez celui de l'arrivée du Paris Dakar, c'est un lac tout rose, c'est du a une algue microscopique qui oxyde le fer contenu dans l'eau salée, l'eau est hyper salée 380gr/l d'eau ( comme la mer morte) .Les femmes et les hommes s'enduisent de beurre de Karité avant de récolter les croûtes de sel dans les barques, puis les amassent sur les bords pour plutard les vendre. 27000tonnes sont extrait chaque année à bras d'homme! Et une partie est exportée pour saler nos routes en hiver !
Nous avons fait nos visas pour les îles du cap vert, que nous visiterons durant 20 jours.

A bientôt

Les Mehafriquains !



TOGO (04/04/2003)
Nous quittons Lomé pour faire quelques kilomètres du coté togolais ; de magnifiques plages bordées de cocotiers et de jardins s’offrent à nous.
Nous visitons Togo ville au bord du lac Togo où la vierge Marie fit une apparition en 1973. La venue du pape Jean Paul II , en 1985, a agrandi le lieu de culte de la mission.
« To » voulant dire pied et « go » colline, c’est ainsi que les Allemands nommèrent Togostadt cette ville où fut signée en 1884 un traité de paix entre l’explorateur allemand Nachtigal envoyé par l’empereur d’Allemagne Guillaume Ier et le roi Mlapa III . Cette ville donna le nom au pays.
Nous prenons la route pour le Nord à travers des champs d’igname et de manioc ( cela ressemble à nos cultures d’asperge). Nous passons par Tsévié, Notsé, Atakpamé, où nous traversons des forêts de tecks. Nous goûtons à une demi-calebasse tchoukoutou (bière locale à base de mil) Mais cela ne passera pas la dysenterie nous attend ! D’Akapa à Blitta, nous prenons une superbe piste : nous découvrons les calebassiers, les lianes qui produisent les éponges naturelles, l’acajou un fruit rouge qui s’ouvre en forme de fleur qui présente 4 noyaux dont nous mangeons les extrémités, avec un goût d’avocat. Nous rencontrons beaucoup de personnes intéressantes avec qui nous partageons de bon moment. Nous passons par le marché de Tchamba avant de rejoindre Sokodé.



TOGO (suite 1) (04/04/2003)
Nous Logeons dans un hôtel, où comme d’habitude, un guide soit disant ami du patron nous accoste pour visiter les alentours. Il est particulièrement sympathiques. Nous refusons ses services, cependant Fabien lui demande un résumé de ses prestations par écrit ainsi que son adresse pour lui faire de la publicité. Comme convenu le lendemain matin le voici au r.d.v. avec son résumé. Nous rangeons nos dernières affaires et nous poursuivons notre route. A peine parti, nous voulons brancher notre mini disque : il a disparu ! Pas de doute c’est le guide. Demi-tour à l’hôtel, personne ne le connaît ! nous essayons le numéro de téléphone évidemment s’ en était un faux ! Nous voici contraint de faire une déclaration de vol à la police : qui nous affirme en rigolant que nous les Européens nous nous attachons trop à nos objets ! Ainsi fait, nous quittons la ville pour revenir 3 jours plu tard . Nous retrouvons une personne qui nous a vu avec ce guide et qui le connaît de vu. En résumé, après une journée complète de recherche nous étions sur plusieurs pistes ; lorsque certainement prévenu par un complice, ce guide se présente à nous. Contrairement au jour de notre rencontre il était vêtu comme un clochard. En lui serrant la main Fabien lui écrase les doigts, le prend par le col et le somme de lui rendre ce qu’il à pris. Surpris de l’agressivité de Fabien il lui rend sans aucune résistance le mini disque et lui supplie de lui pardonné et de ne pas le livrer à la police. Nous l’avons dénoncé devant la population et surtout chez les hôteliers qui le connaissent. Apparemment d’origine ghanéenne il était connu sous plusieurs noms et nous n’étions pas les premiers à tomber dans le panneau.


TOGO (suite 2) (04/04/2003)
Content de notre retrouvaille nous poursuivons notre route pour Bassar. Nous visitons les anciens hauts fourneaux de Banjeli (ville natale de Kofi Yamgname) où les collines regorgent de minerai de fer. Nous passons par la faille d’Aledjo où les titans (semi remorque) s’alignent les uns derrières les autres. On se serait cru un instant en Europe …avec des émanations de gaz immonde. Au bas d’une descente une dizaine de carcasse de semi remorque accidentée jonchent les bords de route : Les anciens camions venu d’Europe et mal entretenu ont rarement de bon frein ; alors, si la boite de vitesse lâche au cours de la descente soit on arrive a stoppé le camion soit il va s’écraser plus loin. 6 camions étaient en réparations au milieu de la route !
Nous faisons une petite ballade au rocher de la mort surplombant la faille, d’où l’on jetait à l’époque les mauvais sorciers qui se faisaient dévorer au bas de la falaise par les lions et les panthères. Nous visitons les cascades de Bafilo derrière un champ d’anacardier (arbre qui produit les noix de cajou) où nous profitons de la fraîcheur pour y camper.
Nous rejoignons la ville de Kara, en pleine croissance. C’est le centre névralgique du président Togolais Eyadema , grands hôtels , aéroport, belles routes etc…



TOGO (suite 3) (04/04/2003)
Nous rencontrons sœur José originaire du Haut Rhin et qui travail depuis plus de 22 ans dans une mission . Nous sommes chaleureusement invités à partager une choucroute Togolaise. Nous causons longtemps et partageons beaucoup de choses. C’est dans la bonne humeur que nous quittons sœur José chez qui nous avons retrouvé un petit bout d’Alsace.
Nous passons par Pya (village natal et résidentiel du président). Barrage militaire un peu partout, mais des paysages grandioses des monts Kabyé où se mêlent jardins et cocotiers. Nous campons à Tcharé chez des paysans catholiques qui nous invitent à participer à la messe du dimanche matin. Nous avons été hautainement accueillis par un évêque de Strasbourg qui était de passage ce jour là. C’était une messe très vivante au rythme des tambours et des chants. La population étant mal instruite faute de moyen, la traduction en patois local fut systématique. Nous poursuivons par le nord à Kandé où nous rejoignons le pays Tamberna : petit village de paysans habitants dans les « Tatas ». Ce sont de petits fortins de banco construits avec plusieurs tourelles coiffées de toits de chaumes qui servent de grenier à grains. Ces Tatas étaient conçues pour se défendre facilement des envahisseurs tout en poursuivant leurs cultures et leurs élevages autarcique.



La république du Bénin (04/04/2003)
Nous passons la frontière pour le Bénin sans aucune difficulté. Tout en poursuivant à travers des collines, dans le pays Somba, avec aussi des constructions de Tatas. Nous passons par Natitingou et Tanguieta un énorme chantier de travaux publics dirigé par la société Colas réalisant la route nationale (voir une autoroute) nous impressionnent ! (plus d’une 50aine camions et de niveleuses) .
De là, nous rejoignons le parc national de la Penjari qui couvre 275 000 ha de superficie. Paraît il une des plus belle réserve de l’Afrique de l’Ouest. Mais avant cela, nous n’avons pas pu résister à une petite baignade dans la cascade de Tanougou tel Adam et Eve ( vous pouvez le prendre au mot), un petit coin de fraîcheur avant de continuer sous une chaleur écrasante.



La république du Bénin (suite 1) (04/04/2003)
Nous entrons dans le parc et atteignons la 1ére mare dans la nuit. C’est le lieu de rencontre de tous les animaux, et à chaque heure correspond une ou plusieurs espèces. Nous laissons filer la Méhafrique en roue libre jusqu’au bord de la mare. Quelques Buffles sont entrain de s’abreuver. Soudain 2 lionnes arrivent devant nous et se couchent à 10 m. de la Méhafrique. Fabien saute vite de la voiture pour débloquer les portes et les fermer. Petite monté d’adrénaline, c’est impressionnant ! Ce sont de vrai paquet de muscle ! Elles s’en iront plu tard pour laisser la place à quelques antilopes. Nous camperons plus loin et décidons de revenir à 5h du matin….. C’est une chance, nous avons la pleine lune. De retour à la marre Bali, nous surprenons quelques antilopes. Soudain une ombre noir avec une démarche de félin plus petit que la Lionne fait le tour de la marre , nous pensons que c’est une panthère. Une demi-heure plu tard se sera au tour de l’hyène. Soudain, un grand fracas dans la marre : c’est un crocodile du Nil qui vient d’attraper un gros poissons qui cherche à se débattre. Le crepuscule arrive, quelques antilopes viennent timidement s’abreuver. Il est 7 heures, les babouins commencent à descendre du baobab situé en face de la mare. Ca se chamaille et ça crie très fort, il y en a un qui attrape un oiseau pour le manger.


La république du Bénin (suite 2) (04/04/2003)
Fabien jette un coup d’ œil en arrière de la voiture, le palpitant est à fond, une lionne est sagement couchée à 3 m. de la Méhafrique. Nous restons collés à nos sièges. Plu tard elle se lèvera pour se diriger vers la mare, une fois debout elle se met à rugir d’une puissance impressionnante. Un aigle pêcheur surgit et dérobe de la mare un beau poisson. Il est vrai que la mare est presque sèche et que les gros poissons ont le ventre à terre. Les babouins attendent patiemment qu’il n’y est plus d’eau pour les attraper. Bref, nous avons parcouru 250 km dans le parc à travers les brousses naturels des forêts d’arbres à moitié démontés par les éléphants, des prés naturels où nous avons rencontrés des buffles, des familles de phacochères, des pintades, des grandes antilopes, des antilopes cheval et des milliers d’oiseaux. Dans d’autres mares nous avons pu observer des hippopotames, très colérique par moment et des crocodiles du Nil. C’est la tête rempli de merveilles que nous prenons la piste pour rejoindre Banikoara puis Kandi.


La république du Bénin (suite 3) (04/04/2003)
Nous goûtons à l’akassa, une pâte de mais fermenté accompagné d’une sauce ( toujours très pimenté) cependant nous apprécions beaucoup la finesse de la cuisine Béninoise.
Nous rejoignons Parakou où nous visiterons un peu avant un orphelinat d’une 50aine d’enfants soutenu par une association Française et par leurs travaux d’élevage de porcs. Nous visiterons également le monastère des cisterciennes où nous en profitons pour faire le plein de confiture d’anacardier, de yaourt aux fruits et de tisanes du coin. Nous traverserons beaucoup de champs de cotons, des forêts de tecks, et avant Savé des forêts d’anacardiers. Savé se trouve entouré de plusieurs collines, paysages très agréables. Nous visitons les jardins du marigot où nous achetons une belle salade.
Pénurie d’essence, les pompes sont vides ! On la vend 2 fois plus chère dans des jerricane en bord de route en provenance du Nigeria. La route est refaite à neuf , grâce à la subvention européenne, effectué par la société Portugaise Mota et contrôlé par des Italiens ! Plus d’une année de réalisation, c’est un chantier gigantesque !



La république du Bénin (suite 4) (04/04/2003)
Nous nous rendons à Abomey, c’est la véritable capitale culturelle du pays. Foyer du vaudou en plein pays fon. Nous visitons les anciens palais des rois d’Abomey qui régnèrent de père en fils de 1620 à 1900 : date de l’occupation coloniale. Ces rois vendaient leurs esclaves aux blancs en échange de canons (1 canon pour 13 hommes ou 21 femmes) et autres quincailleries. Mais assez rapidement, ils se rebellèrent contre les Français. Béhanzin, le dernier roi du Dahomey et son armée y compris de femmes (les redoutables amazones) se sont battus jusqu’au bout, mais le roi à été déporté par les français aux Antilles puis en Algérie en 1906. Les rois n’étant mort que physiquement , ils sont nourrit chaque jours, et l’on peut toujours les consulter… !
C’est à travers une végétation plus tropicale (palmeraie et bananeraie) et plus humide que nous rejoignons la plage de grand Popo en passant par Lokossa. Journée de détente au bord d’Awalee plage sous les cocotiers, océan à 30°c rouleaux dangereux, mais charmant jardins d’hibiscus et de bougainvilliers.



La république du Bénin (suite 5) (04/04/2003)
Après une ballade en pirogue dans les mangroves nous nous rendons à Ouidah : ville charmante où il est agréable de flâner avec ses quartiers brésilien, et ses maisons coloniales. Nous visitons l’ancien fort portugais qui retrace toute l’histoire de la traite des nègres du golf de guinée. De la nous parcourons la route des esclaves de 7 km jusqu'à la plage : très belle piste débouchant sur une plage de cocotier ou les esclaves étaient déportés pour le nouveau monde. Aujourd’hui en ce lieu un monument symbolise la PORTE DU NON-RETOUR. Beaucoup de noir américain viennent se recueillir. Nous parcourons la piste le long de la côte à travers les cocotiers et les cabanes de pêcheurs. C’est un paysage de rêve qui nous mène à Cotonou.
Cotonou, nous y sommes ,c’est une très grande ville avec beaucoup trop de véhicules roulant avec des essences frelatés qui polluent considérablement la ville.
Nous avons parcouru 25000km depuis notre départ et nous songeons à présent à notre retour.
A bientôt les Méhafricains !



GHANA (05/03/2003)
Notre petite pose est un régal, nous logeons dans une case face à la plage. Le matin à 8 heures une bonne baignade dans un océan chaud et calme. Ensuite c'est la cure d’ananas qui nous attends avec un chocolat bien chaud. Un peu de lecture avant la prochaine baignade plus tard c’est la balade le long de la plage pour rejoindre les quelques barques qui reviennent de la pêche et nous leurs achetons plusieurs poissons pour notre déjeuner. Après la sieste, nous faisons un petit tour au bar avant de se replonger dans l’océan. En résumé c’est le panard.

Nous longeons ensuite la cote a travers un paysage de palmier et de verdure où il fait chaud et humide. Nous commençons a visité d’ancien fort : Portugais, Suédois, Néerlandais, Anglais et Français. Comme Dixcove, Cape Coast, Elmina, Apam… qui datent à partir du 15 ème S., toute la cote en est parsemée. Leur configuration est pratiquement la même ; une partie du fort est réservé pour les européens et une autre pour les négrier et leurs esclaves qui étaient entasses jusqu'à 2 mois dans des pièces sombre, avant d’être embarquer pour le nouveau monde « Les Amériques» pour la culture des plantations. Les marchés et les routes d’esclaves se créent un peu partout en Afrique de l’Ouest. On les capture du Burkina jusqu’au Nigeria.



GHANA (suite 1) (05/03/2003)
Les esclaves étaient échangés contre des fusils, de la poudre, de l’alcool et des produits d’europe. On capturait des prisonniers, des tribus complètes pour les échanger ou alors un chef de village décidait de vendre quelques-uns un de ses enfants pour s’enrichir. Les esclaves étaient enchaînés et marqués au fer rouge pour qu’il n’y ait pas de confusion sur leur origine. Chaque fort avait sa marque. Avant de les vendre, ils étaient lavés dans les rivières, on les enduisait avec de l’huile de palme et on les nourrissait copieusement pour en obtenir un meilleur prix. Les esclaves malades étaient relâchés. Beaucoup mourraient également lors de la traversée qui durait plusieurs semaines. Ce commerce d’esclave a durée plus de 300 ans et les estimations du nombre de déporté restent incertain à ce jour.
Légalement, l’abolition de l’esclavage fut établit en 1833 par l’Angleterre, 1848 par la France et seulement 1871 par le Brésil.
Lors de notre visite du fort d’Elmina nous avons eu l’honneur d’assister à l’anniversaire du ministre de l’économie du Ghana Dr Paa Kwesi Ndoum ; qui c’est déroulé dans la cours du château ! Les invités étaient habillés de leur plus beau boubou et les femmes portaient de belles coiffures. Après un banquet opulent les femmes ont commencé à chanté leur répertoire traditionnel et très vite tout le monde s’est mis a chanté et a dansé. Le Premier ministre peu bavard a préféré laisser discourir son porte-parole ou sa femme. Et comme dans tous les banquets, il y a ceux qui chargent un maximum leur assiette pour emporter avec une discrétion africaine un sachet de reste. Bref nous nous sommes bien régalé et nous avons pu voir que les classes politiques africaine vivent bien.
A notre passage au fort de Cape Coast nous avons assisté à un concours de chant Gospel. Les groupes étaient venus de tout le Ghana, ainsi que du Zair et de la Californie. Nous avons eu droit a un panache de plusieurs style. Nos églises seraient certainement plus fréquenter si nous exercions ces chants entraînant.



GHANA (suite 2) (05/03/2003)
Une petite ballade insolite au Nord de Cape Coast sur le site de Kakum, en effet nous avons marchés sur des passerelles fixées aux arbres a plus de 30metres de hauteur. Le parcours effectué nous a permis d’observer la faune surtout les oiseaux, et la flore.
Nous passons par la capitale d’Accra, ville très étalée et ombragée. Petite visite du musée National qui est plutôt un entrepôt d’objet divers : on passe d’une momie égyptienne a un trône d’empereur allemand…. Le marché artisanal n’a rien d’exceptionnel. Nous effectuons notre visa pour le Togo et reprenons la route vers le Nord.
Nous passons par le barrage hydroélectrique du lac Volta de Dam pour rejoindre la ville de Hohoé. Les paysages sont de plus en plus verdoyant et montagneux. Une ballade assez éprouvante jusqu’au mont Afadjato a 885m un des plus haut du Ghana.
Nous avons été très séduit par les paysages du Ghana cependant, nous avons été déçus par l’attitude des habitants qui sont très hautain surtout dans le sud, et ils nous sont agréables ou souriants uniquement s’il y a un intérêt pécunier.



Le Togo (05/03/2003)
Nous franchissons sans aucune difficulté le poste de frontière de Badou. « Bonne arrivée », « cadeau, cadeau » c’est le cri des Togolais.
Le Togo était exploité pour ses esclaves a partir du 15 ème S. par les Portugais et est devenu allemand en 1884.après la signature d’un protectorat entre le représentant de l’empereur d’Allemagne et de celui du roi local, l’Allemagne ferait du Togo une colonie modèle avec un gouverneur ayant tous les pouvoirs en échange d’une protection contre tout envahisseur. Après la 1ere défaite de l’Allemagne lors de la 1ere guerre mondiale, le Togo fut partager entre la France 2/3 et l’Angleterre 1/3 qui est rattaché à l’actuel Ghana.
Nous voilà donc sur une petite route sinueuse et montagneuse en direction, d’Atakpamé. Les routes sont bordées de manguiers et les champs sont cultivés de palmiers, d’ananas, d’ignames, d’avocatiers, de caféiers, de cacaoyers, etc.…Nous logeons dans un monastère de bénédictins cultivant plus de 120 ha de domaine agricole. Nous découvrons le Jacquier ( un fruit de la taille d’une pastèque accrochée dans les arbres pesant jusqu'à 8 kg)et les poivriers (en fait se sont des lianes. Après une promenade dans une partie de la plantation : avocatiers, caféiers, cacaoyers, manguiers etc…Nous profitons de la boutique pour faire le plein entre autre de la confiture de mangue et de pastèque. En chemin nous rencontrerons le directeur d’une ONG aidant la population a diversifié leur culture sans appauvrir les sols et tout en dégageant quelques bénéfices pour subvenir à leurs besoins quotidiens. C’est avec succès qu’ils finalisent un projet de micyculture de pleurotes. Nous en avons rempli notre panier.



Le Togo ( suite 1) (05/03/2003)
Une petite ballade au mont Kloto ancienne station d’altitude ou venaient se reposer les colons allemands. Nous visitons le centre de formation artisanal de Kpalimé : de très belle sculpture de bois d’ébène ou de teck y sont réalisées. Nous admirons le travail des batiks : teinture sur tissus avec une méthode a la cire d’abeille.Petite excursion au pic d’Agou le plus haut du Togo, culminant à 986m. Il est truffé d’antennes télé, radios, et téléphone. Des championnats de parapente y sont organisés.Nous rejoignons la plaine pour arriver à Lomé la capitale. Nous sommes surpris par une grande averse cela faisait 5 mois que nous n’avions plus eu de pluie. Lomé est une grande ville fleurie de bougainvillier, au nombreuse rue ensablées, bordée de l’océan et de jardins avec quelque grand bâtiment. Ici les mob sont des taxi : Pour 1 frs vous faite une course de 4 km. Nous visitons le musée National qui retrace l’histoire du pays depuis le commerce des esclaves jusqu’au coutumes et pratique artisanales de chaque région. Le grand marché est riche en tissus africain qui sont imprimés en Hollande, Angleterre, Amérique ou Indes.Nous en profitons pour voir Don Juan au centre culturel français, poulets grillé et brochettes sont en vente dans chaque coin de rue…. On se régal.
A bientôt les Mehafriquains



Le Mali mi decembre (10/02/2003)
Bamako, capitale du Mali situee sur la rive nord du Niger. C’est une ville bruyante et polluee par toute sorte d’ordure et de gaz d’echapement; des mobs et des vieilles voitures. Nous y resterons quand meme 10 jours dans le quartier sud de Siracorro a 15 km du centre. Nous rencontrons Ibrahim le mecano du club 2CV, il nous solutionne notre probleme de tirants en les remplacent par les bares de direction de 2 CV; systeme “D” mais ca fonctionne. Bref un nettoyage complet du moteur, des nouveaux ressorts de suspention pour l’arriere ,et c’est reparti. A Bamako la police ne vous rate pas; entre le flic bourre qui se barre sur sa mob avec vos passeports, la femme flic qui vous fait toute une scene pour un bakchiche parceque vous etes a 3 dans la voiture ( Alors que les autres sont a 10) ,et encore nous nous en sommes bien sorti par rapport a d’autres touristes. Nous prenons notre visa pour le Burkina Faso et nous partons pour Mopti.


Le Mali mi decembre (suite 1) (10/02/2003)
Une etape a Segou, capitale de l’ancien empire Bambara, royaume puissant et animiste fonde au 17eme S ayant combattu l’Islam jusqu’a la mort de son Mansa (empereur) en 1755. L’empire s’ayant ensuite converti a l’Islam fut vaincu par l’armee Francaise en 1883. Une ballade de 15 km en pirogue nous mene au village Bozo (nomades du fleuve Niger) de Kalabougou ou sont fabriquees des poteries de terre. Toute la semaine les canaris sont formes. (pot en terre d’une capacitee de 20 a 60 litres ou l’on conserve l’eau; c’est un pot permeable ou l’evaporation produit la fraicheur du contenu). Le week end, ils reunissent toute la poterie sur une place et d’enorme feu sont allumes afin d’assurer la cuisson. Le lundi, la poterie cuite est emmenee sur d’enorme pirogues au marche de Segou. Nous voyons les restes de nos villas coloniales. Segou fut Francais de 1883 a 1959.


Le Mali mi decembre (suite 2) (10/02/2003)
Une autre etape a Djenne, vieille cite d’Afrique Occidentale avec ses maisons en terre au toits de chaume, et volets en bois, la mosquee est entierement construite en banco (terre battu) , avec plusieurs tours parsemees de poutres horizontales qui servent d’echaffaudage pour la restaurer après chaque saison des pluies.
Sur la route nous voyons de nombreux rapaces qui essayent d’attraper des poisons dans le fleuve.
Mopti ou la “ venise malienne” car, construite sur trois iles reliees par des digues. C`est un Carrefour important de plusieurs ethnies; Bozo, Peuls, Dogons, Bambara etc… Un important marche ou l’on vend en grande quantite les poisons fume du fleuve.
Apres notre veillee de Noel, nous partons pour une ballade d’une semaine le long de la falaise de Bandiagara dans le pays Dogons (malheureusement bien endommage par nous ; les touristes) Bref les Dogons ont leur proper civilisation, riche et mysterieuse. Ils ont chasses au 16eme S. les Telems (pigmees) qui avaient des habitations dite troglodyte dans la falaise pour se proteger des annimaux et des tribus. Nous avons traverses leurs village compose de maisons de gres rose, de greniers a grain coiffes d’un chapeau de paille conique, et de jardins ou l’on cultive les petits oignons et les tomates. Le tout dans un paysage de Baobab et de champs de mil.
Nous gagnons la frontiere Burkinabese par la route de Bankass et Koro. Nous avons passes notre nouvel an a Ouahigouya ; tout se passe dans les rues, les noirs sur leur 31 sa vault le coup! Brochettes, musique et boissons a gogo . Les 1er janvier font toujours aussi mal a la tete ! Surtout a celle de Maria ,on vous a pas dit depuis debut decembre elle avait des tresses africaine, et le 31 c’etait Jakson five en live! Hi hi hi !!!

A tres bientot les Mehafricains !



Le Burkina Faso janvier 2003 (suite 2) (10/02/2003)
Nous assistons a un concert austro-burkinabe « Sigi Band » ;quelques bon morceau sans plus.
Le musee de la musique nous revele a quel point la musique est presente en afrique et surtout en fonction du lieu geographique, qui determinera les materiaux utilises pour les instruments. Les flutes sont taillees dans les tiges de millets et de bambous, des instruments a percussion djembe et divers tambours sont recouvert par une peau de chevre. Les balafons ( xylophone africain ) sont realises de lames de bois dur suspendu au dessus d’une rangee de calebasse qui amplifient les sons. Le kora, principal instrument des griots est un instrument a cordes qui se situe entre la harpe et le luth.
Ici, les cine sont a 1 euro, mais les nouveautes tardent a venir. Nous n’avons toujours pas vu le dernier James Bond.
Lors de notre inscription a l’ambassade de france, nous avons ete cordialement invite a dejeuner par notre interlocuteur.Nous avons ete recu comme des rois.
En quittant Ouaga, nous visitons le village de Manega. Un village Mossi, ou le musee presente leurs rites, la culture et le langage du tam tam et des masques.
Nous poursuivons en direction de Bobo-Dioulaso.
Un passage chez Mamadou, un bronzier celebre de Koudougou. Nous commencons a decouvrir les kapokiers ; ce sont de tres grands arbre avec comme fruits de grandes gousses verte. Une fois mur ces gousses s’ouvrent et laissent s’echapper des centaine de graines entourees de la fibre de kapok et qui s’envolent comme de la neige. Le sol en est parseme sur plusieurs centaine de metre.



Le Burkina Faso janvier 2003 (10/02/2003)
Le Burkina Faso : « Pays des Hommes integres » .Nous prenons la route du Nord Est pour rejoindre la reserve du sahel en passant par Dori, nous atteignons Gorom Gorom . La brousse se fait plus arride et nous nous retrouvons dans le sable. Un enorme bloc naturel de marbre blanc (10m de Ht) , se trouvant sur le cote de la ville nous a permis d’observer le coucher du soleil sur les dunes.
Le jeudi, cet un grand marche sahelien, ou Touaregs, Peuls, Bellas et Songhais se rencontrent pour echanger leurs produits ; vanneries, bijouteries, travail de cuir, bestiaux, sel, sucre etc...
Nous nous dirigeons vers la capitale Ouagadougou. La piste principale en tole ondulee nous permet d’admirer les paysages et surtout les vautours qui vous nettoient jusqu’a la blancheur de vos os si vous trepassez par ici. Nous voyons egalement de nombreuses buses et eperviers. Petite halte a Bani un village avec 7 enormes mosquees en banco, situees sur un plateau.
Passage par Kaya, ville artisanale specialisee dans le cuir et dans le tissage, travail impressionnant ! Nous passons par le site de Laongo, un site granitique en pleine brousse ou des artistes de toute l’afrique, et meme d’europe ont sculptes depuis 1987 des blocs de granits a travers plusieurs sentiers. Nous voyons tous les styles et toutes les tailles...on se regale !



Le Burkina Faso janvier 2003 (suite 1) (10/02/2003)
Une petite halte gastronomique a Loumbila, ou un couple d’europeen eleve des chevres pour en faire du fromage. Allez ca change de la vache qui rit, nous n’avons pas vu les chevres, ni le couple d’europeen et le fromage ne valait pas celui de nos amis Elisabeth et Thierry ; qui ont egalement une chevrerie dans les Vosges.
Ouagadougou : comme toute les grandes ville ca pue. Mais, un effort a ete realise au niveau de l’infrastucture. Batiment avec recherche architecturale et les egouts sont bien organises. De nombreux « maquis » ,(bistrots) ou l’on vous sert du poulet et du porc grille, ici les bieres sont grandes et pas cher du tout. Nous passons une journee au centre artisanale ou nous pouvons observer plusieurs ateliers : le tisserant, les batiks, le cuir,et surtout les bronzes, il faut le voir. C’est avec de la cire d’abeille que nos artistes vont sculptes toutes sortes d’objets, ces sculptures sont ensuites recouvertes d’un melange d’argile et de crotin d’ane. Une fois sec, le tout est cuit, la cire est recupere et voila le moule pour couler le bronze. Un creuset de la taille d’un sceau est chauffe a l’aide de braize et d’une soufflerie. On fera fondre des robinets (zinc) des fils electrique (cuivre) et toute sorte de metaux (alu) recuperes dans les rues, qui une fois liquide est verse dans les moules prealablement chauffes. Une fois refroidi on casse le moule et la piece est ensuite limee et polie. C’est pret pour la vente.



Le Burkina Faso janvier 2003 (suite 3) (10/02/2003)
Bobo-Dioulaso, c’est la 2eme ville du pays. Le nom a ete forme pour reconcilier les ethnies Bobo et Dioula, « so » voulant dire maison. C’est une ville aeree et ombragee avec beaucoup de velo et de mob. Nous visitons la Sofitex , societe recoltant, egrainant, et comprimant le coton dans des ballots de 250kg.pour les expedier en europe.
Nous visitons plusieurs village de tribus differentes avec biensur leur fetiche, comme Heredougou, Koumi,Koro. A Heredougou nous voyons la mare au poissons sacre que sont les silures. Plus d’un metre de longueur, poissons sacres donc ils ont le temps de grandir ; ils sont nourris au mangues. Une visite tres interessante, celle de la sucrerie de Toussiana. Elle produit 6 mois dans l’annee plus de 250 000 tonne de sucre. La canne a sucre est plantee dans toute la region. Les rivieres sont detournees afin d’irriguer artificielement les champs. Ceux-ci etant si dense, qu’on les brulera pour acceder a la recolte de la canne. Les tractreurs gigantesques avec plusieurs remorques rappoteront la canne a l’usine, ou elle sera traitee par un incroyable systeme de lavage de pressage de sechage et d’emballage. Les dechets seront brules dans 3 fours a plus de 250 degre et qui par production de vapeur feront tourner 3 generateurs afin d’assurer l’electricite necessaire pour assurer le fonctionnement de l’usine. Le sucre est produit a la fois en morceau et en semoule. L’usine a ete construite et exploitee en 1974 par des europeens. Aujourd’hui elle est entierement gerer par des africains et ca fonctionne ! Elle assure l’autosuffisance du pays et permet meme d’en exporter.



) Le Burkina Faso janvier 2003 (suite 4) (10/02/2003)
Nous passons par Banfora, et nous prenons la piste pour Gaoua, la region du pays Lobi. A Loropeni, nous visitons en pleine brousse une enorme enceinte de pierres d’un metre d’epaisseur et de quatre metres de hauteur. Ce sont des ruines d’origines inconnu peut etre un centre de regroupement d’esclaves. En tout cas les Lobi evitent cet endroit. Nous en apprendrons plus apres la visite du musee Poni de Gaoua. Ce sont des tribus acephale c’est a dire sans chef, anciennement des guerriers reconvertis aujourd’hui dans l’agriculture et la chasse. On chasse a l’arc avec des fleches empoisonnees, les femmes sont specalisees dans l’orpaillage, la poterie, et la vannerie. Les villages sont des cases forteresses rectangulaires en banco, avec toitures en terrasse afin de se proteger et de pieger l’ennemi lors des guerres tribales. Les Lobi sont animistes, et seront inities a plusieurs periode de leur vie afin d’apprendre tous les interdits, d’etudier les secrets de la nature de subir des epreuves physique, de savoir vaincre leur peur etc....
Nous poursuivons notre route par Diebougou, Ouessa et Leo (superbe piste) pour descendre sur le Ghana. Nous faisons tamponner nos passeports a la police des frontieres du Burkina ; une petite hutte de paille, une table, une chaise, un grand cahier et le bic pour deux fonctionnaires ; ici on partage tout. Bref, une fois notre sortie soigneusement enregistree nous parcourons une dizaine de kilometres avant d’arriver au poste de douane de Tumu.



Le Ghana (10/02/2003)
Un enorme batiment de 200 m2 pour quatre employer, de grand bureau ventiles, machine a ecrire, etc...
Acceuil tres froid ; « Have you got the kanet ? »…. Ca y est, c’est la premiere fois qu’on nous embete avec le carnet de passage en douane, comme son abrevation l’indique;C.D.P.D. C’est un racket bien organise au niveau de l’administration francaise qui vous demande l’obligation d’adherer a l’automobile club francais donc 100 euro d’inscription ensuite le carnet vous coute 100 euro et en plus vous devez deposer en caution la valeur argus de votre vehicule ou au minimum 2000 euro pour les vieilles voitures, le temps de votre voyage. Bref tout ces sous pour prouver votre bonne foi, et ne pas vendre votre vehicule sans l’avoir dedouaner. Une petite heure de palabre, et nous avons obtenu notre laisser passer touristique au Ghana. Sur les 4 laisser passer que nous avons du acheter nous sommes encore loin de la somme des 100 euro.
« WELCOME TO GHANA ! »
Fini les toubabous, bonjour les oblownis « safe your journey ! » etc...Nous n’avons pas passer le tunnel, mais c’est tout comme. Tous les ecoliers ont les chemises et les tabliers de la meme couleur. Les villes sont bitumees. Les echopes sont rempli de produit en tout genre. Les velos sont chinois et les voitures japonaises sont nombreuses, les ex –europeenne egalement. Beaucoup d’opel, bref l’Afrique ne serait elle pas un peu la poubelle de l’europe en matiere automobile ? Enormement de voiture portent encore des autocpllants ; NL,D,S et leur dernier TUV ou controle technique doit dater car elles polluent.



Le Ghana (suite 1) (10/02/2003)
Avec la hate de voir a quoi ressemble la cote d’or, nous parcourrons tout de meme le nord, en passant par Bolgatanga, petite ville artisanale tres agreable, Nakpenduri ou une ballade au bord de la falaise nous fait decouvrir de beaux paysages. Nous poursuivons par la piste pour Yendi.
La nuit nous campons souvent dans la brousse, nous sommes tranquille, de temps en temps un berger passe, c’est un bon moment pour observer la faune, nous avons ete embetes un soir par des blates au Mali, et un matin par des abeilles au Burkina. Ici au Ghana la population est plus dense, notre 1er soir de brousse loin de tout village visible nous avons commences a faire notre popote quand quelques ghaneens nous observaient de loin contrairement au autres pays, ils gardent une certaine distance. Nous les appelons, et nous partageons un cafe, ils nous disent enfin qu’il n’y a aucun probleme pour rester ici. La nuit tombee les tam tam se mirent en branle, toute la nuit jusqu’au matin les tambours ont joues. Le lendemain nous apprenons que c’etait des funerails.Un autre apres-midi, alors que nous nous etions arretes au milieu de la brousse, le temps de prendre une douche a l’africaine, et de bouquiner un peu ; nous voyons un troupeau de vache passe non loin de nous sans berger. La nuit tombee, nous dinons tranquillement et a 10 metre de la voiture nous appercevons une lampe de poche allumee. Fabien se dirige vers les personnes et les convie a venir, c’etait 3 ghaneens 2 armee d’un fusil de chasse et un d’une machette. Ils s’approchent de nous rassurer, et comme d’habitude nous leurs proposons un cafe. L’un d’eux nous reponds ce n’est pas la peine nous sommes cent.



Le Ghana (suite 2) (10/02/2003)
Avec notre remise a niveau d’anglais nous pensions avoir mal compris. Cependant , un autre dans son patoi a crie une phrase, aussitot, nous etions entoures d’une bonne 40aine d’hommes armes de fusil de chasse et de machette, a ne plus rien y comprendre. Ils nous avaient pris pour des voleurs de vache ; ils ont donc rassemble 2 villages pour nous encercler. Ils etaient tres confus de nous avoir derange. En fait c’etait le berger que nous n’avions pas vu l’apres midi qui a donne l’alerte. Le lendemain nous apprenons que le chef de village de Yendi a etait decapite il y a un an. Ils n’ont pus l’enterrer que 5 mois apres, une fois que sa tete fut retrouvee. Rivalite entre 2 tribus ; ceci explique les nombreux barrage policier que nous avons traverses ainsi que le couvre feu de cette region. Depuis, nous prevenons les chefs de village ou nous campons.
Nous passons la grande ville de Tamale, et nous rejoignons le parc national de Mole. Nous decouvrons nos premiers elephants, un troupeau d’une 20aine, c’est impressionnant surtout les mer.es .Les male sont plus petit que les femelles, et il faut leur tendre une banane pour distinguer l’avant de l’arriere. Nous evoluons a travers les crocos, gazelles, phacocheres, chimpanses etc...
Kumasi, plus d’un million d’habitants, la capitale de l’empire Aschanti. Les anglais y on construit un fort en 1874, et furent assieger par la 4eme guerre Aschanti en 1901. Une tres grande collection d’arme europeenne et asiatique y est conserve actuellement.
Nous faisons le marche, un des plus grand de l’Afrique de l’Ouest ; sur une allee de 500 metres on va vous vendre des casseroles et des bassines. Etc...



Le Ghana (suite 3) (10/02/2003)
Nous partons plein sud ; la vegetation change. Les arbres deviennent de plus en plus grand et la savane boisee se transforme en foret tropicale humide. Nous decouvrons les 1er champs d’ananas, c’est tres joli et les champs de palmier d’ou l’on extrait le vin et l’huile de palme.
Nous visitons une mine d’or ; ou comme partout les femmes font le travail le plus ingrat ; elles creusent, et les hommes trient les pierres concassees.Apres une longue route sinueuse nous arrivons a Busua ou l’Ocean nous attends. Une grande plage de sable fin bordee de palmiers et de quelques huttes ou nous passons un sejour prolonge pour un repos bien merite,baignade, pastis,ananas,avocat, poissons etc...font parti de notre quotidien actuel.
30 est notre chiffre clef ; a savoir qu’il fait 30 degre le jour comme la nuit et que c’est egalement la temperature de l’eau.

Nous vous souhaitons un bon hiver, a bientot
Les Mehafricains !



BONNE ANNEE 2003 ! (07/01/2003)
Chers tous !

merci tout plein de vos messages, nous vous répondrons plus amplement d'ici un mois quand nous aurons rejoins le Ghana!
Ici,à Ouagadougou au Burkina Faso internet coute plus cher que les autres pays que nous avons parcouru, donc patientez pour les DNA.

grosses bises à tous



R.I.M (16/12/2002)
Nouakchott, Deux choses nous sont restés. Le musée qui est très bien fait, il nous apprend beaucoup sur les points archéologiques et le mode de vie des Maures. Et la plage !!! C’est fabuleux de voir ce marché aux poissons tenu par des femmes en boubou et ces lignées de petits bateaux en forme de pirogue mais peint ; C’est grouillant de vie et l’œil ne s’ennuie pas à tout observer ! En fin d’après midi nous avons pu voir une dizaine de personnes contrebalançant un bateau pour le monter sur la plage et le joindre aux autres dans la lignée ; un vrai spectacle ! En prolongeant notre ballade, des bateaux énormes en rouille subsistent enfuient dans le sable sous un ciel limpide. Une fois loin des regards Fabien et deux autres touristes qui nous accompagnent ont pu se baignés pendant que Maria admirait le roulement des vagues et le ciel s’assombrir très sensiblement avec un petit vent. Puis l’idée nous est venu de faire griller quelques poissons. Inutile de vous dire que le bruit, la lumière des vagues et le ciel étoilé c’est super… mais nous fûmes vite chassé par les milliers de crabes sortant du sable...


R.I.M ( suite 1) (16/12/2002)
Après Nouakchott sur la route de l’espoir ( elle relie les régions reculés de la Mauritanie ainsi que le Mali) Jusqu’à la fin de notre séjour en Mauritanie, les images qui nous restent ce sont celles de dunes allant du jaune au blanc avec quelques fois des petits arbustes de toutes sortes…Et deux Gogols (Fab et Maria) qui se jettent dans les dunes en laissant la voiture au bord de la route après avoir roulé des journées sous un soleil aride. Le silence est omniprésent. Et puis il y a les pannes…Nous allons quand même vous donner plus de détails. Après Aleg, c’est la brousse qui commence avec un peu plus de verdure. Nous poursuivons sur un bon goudron jusqu’à Sangrafa : 70 km de pistes et de dunes nous attendent pour rejoindre Letfata et de là un goudron tout neuf de 140km nous mène à Tidjikja (région du Tagant). Il a été construit par les Brésiliens qui sont encore sur place ce qui nous a permi de passé une très bonne soirée en discutant avec eux. Du coup nous avons eut beaucoup de nostalgie de notre premier grand voyage. Ils sont toujours aussi jovial et chaleureux ; c’est unique ! Nous nous sommes baladés dans une grande palmeraie (magnifique) juste à côté la vieille ville à moitié ensevelie elle tombe quelque peu en ruine. Une excursion toujours sous la chaleur mais très bien nous mène au lac de Gabon à sec ! Pour le moment mais vert de culture.
La piste est cassante ; Nous y laissons trois tirants de suspensions !!!…A chaque fois une perte de deux heures environs sous un soleil ardent et du sable ! Pas la peine de se plaindre car il y a des pièces de rechange sinon il serait impossible d’avancer. C’est quand même de la fatigue surtout dans la tête !Voici un exemple ; Nous étions lancé à 30 km sur une dune quand soudain le sol se dérobe sous la voiture : une chute d’un mètre nous clou au sol. Un tirant est cassé ! C’est la chute façon Tex Avery, seulement le départ c’est pas 5 secondes après mais 3 heures après !



R.I.M ( suite 2) (16/12/2002)
Nous retrouvons la route de l’espoir, nous passons le Massif de l’Assaba jusqu’à Kiffa, et nous rejoignons Tâmchekett par les montagnes de l’Affolé. Là-bas, nous sommes invité dans la famille d’un magistrat. Nous partageons beaucoup de choses et Fabien entreprend de lui dessiner un plan de sa futur maison qu’il construira au village. Nous faisons une excursion à Aoudaghost ; capital de l’ancien empire Ghana du 10éme siècle. La ville est encore ensevelie ; des archéologues des années 60 ont découvert plus de sept superpositions d’habitations à chaque fois enseveli par le sable. Nous observons les caïmans de Tâmchekett, ils ne nous laisserons voir que leur yeux. Après la pose de la première pierre et une fois le premier poteau fait ; nous quittons le village.
De retour à Kiffa, où nous passons une nuit suite à une rencontre avec un Mauritanien ayant déjà voyagé en France, nous partons pour Kankossa. Il y a beaucoup de sables et les tirants ressoudés nous font défaut : nous les cassons les uns après les autres ! Grâce à une réparation de fortune ( sangle autour de l’amortisseur arrière) nous continuons notre chemin.
Arrivé à Kankossa, nous dormons au poste de douane. Malgré un accueil très chaleureux le lendemain le policier nous réclame 50 euro pour avoir dépassé d’un jour la date que nous avons prévu et inscrit sur une feuille qu’il nous font remplir à l’entrée du pays mais le visa était toujours valable. Si nous ne voulons pas payer nous devons faire demi tour pour régler les papiers à Nouakchott. Nous lui répondons alors que nous faisons demi tour et que notre voyage s’arrêtera là, après moult explications. Et c’est d’un profil bas qu’il nous autorise à sortir !



LE MALI (16/12/2002)
C’est le cœur à neuf que nous avons pu appreçier la végétation, les arbres, et une palmeraie. Nos premiers villages ce sont des huttes ronde en terre, coiffées d’un toit pointu en paille. Un vrai régal ! Nous avons pris en photo le premier Baobab gigantesque que nous avons vu. Le Baobab est ici un arbre sacrée aux multiples vertus et utilisations. Une légende dit que cet arbre à tellement déplu à une reine qu’elle le déracina pour le planté à l’envers pour ainsi cacher sa laideur car les branches de l’arbre ressemble à des racines. Nous découvrons des fruits…Sans oublié la sympathie des gens qui nous saluent très ouvertement sans omettre un beau sourire spontané ce qu’il n’y avait pas en Mauritanie, les enfants sont heureux de nous voir, ils nous appel « toubabou ! » et sont trop content de nous serrer la main. L’accueil est sans modération. D’après ce que nous à dit un Maliens chez qui nous avons dormi ; Ici l’étranger ( au Mali on parle d’étranger plus de touristes) est considéré comme un envoyé de dieu, un ange, donc son hôte se doit de bien l’accueillir car il est de passage. Avant d’arriver chez toi il a passé plusieurs portes et il a choisi la tienne, pourquoi ? Pour eux c’est un symbole, une chance. C’est une belle manière de voir les choses. Voilà nous sommes au Mali, notre premier pays d’Afrique Noir. Au passage du premier village après la frontière un tirant se casse (encore !).Nous y passâmes la nuit. Nous découvrons les maisons en Banquo et chaque habitant que ce soit hommes, femmes ou enfants se prennent le temps de venir nous saluer et de nous demander si tout va bien. Nous fûmes accueilli par un « Parisien » comme ils disent ce sont au faite les immigrés. D’ailleurs pour les Maliens la France se résume à Paris. On nous a souvent demandé : « D’où viens tu de Paris ? ».


LE MALI (suite 1) (16/12/2002)
Bref ! De Kankossa (Mauritanie) à Kayes (Mali) le chemin et nos haltes furent un régal ! Nous profitons de quelques jours de repos pour racheter des tirants d’occasions, régulariser nos papiers et visiter la ville où passe le fleuve du Sénégal. Nous reprenons la piste pour Médine où se trouve un ancien fort colonial, pour les chutes de Félou, nous rendons visite au chef du village de Saboussiré nous y passerons la nuit. Nous observons les plantations d’arachides (cacahuètes),elles sont encore vertes : c’est trop bon ! Nous découvrons les champs de cotons : que c’est doux ! Nous passons à côté d’une marbrerie abandonnée avec l’impression qu’on l’a quitté hier ! D’importantes machines sont livrées à la nature cela montre bien le déclin du pays. Nous passons le bac de Bafoulabé pour rejoindre le barrage de Manantali : cinq générateurs de 40 giga watt nourrissent le Mali, Nouakchott en Mauritanie et Dakar au Sénégal ; La visite était très intéressante, nous avons rencontré un ingénieur Français, un soudeur Allemand et un informaticien Sud Africain et des techniciens Malien.
Et nous voici à Bamako où nous sommes depuis une semaine car nous assistons au Festival de théâtre des réalités. C’est super, c’est gratuit mais dommage qu’il n’y ai pas de Malien spectateurs pendants les représentations à part pour les concerts où nous nous régalons à découvrir les groupes :Fakoli, Yaéké, Dima Percussion etc…
Nous vous souhaitons à Tous un JOYEUX NOEL ET DES BONNES FETES DE FIN D’ANNEE

Les Mehafricains !



Chers tous ! (08/11/2002)
Avant tout, un grand merci pour vos multiples messages qui deviennent nombreux. Nous essayons de répondre à chacun, ne nous en voulez pas si nous mettons du temps. Suivant l’endroit où nous sommes, Internet est plus ou moins accessible… Mais le cœur y est. De plus nous avons vu que nous recevons des messages quelques semaines plus tard .

Il nous est de plus en plus difficile de garder un pied en Europe. La vie ici est loin d’être celle que nous connaissons… Nous rencontrons beaucoup de monde aussi bien du pays que des voyageurs, voilà de quoi bien remplir notre journée sans compter les visites des villes et des monuments.
Beaucoup de choses se passent en très peu de temps ce qui nous trouble quelque peu et nous donne du mal à y voir clair ou tout simplement à trouver des mots à ce que l’on ressent. T
out y passe : La joie, la colère, l’injustice, le désespoir, le rire, l’envie, l’ennuie… Tout ceci se passe aussi vite qu’il survient. Tel un éclair, c’est sûrement cela le voyage !
Mais voilà, nous sommes en Afrique, on a beau avoir un projet, on ne suit pas un timing mais l’on agit au feeling donc tout peu changer jusqu’au moment venu. Et c’est là, que prend toute la signification de cette fameuse phrase qu’ils aiment tant à le dire ici : « INCH ALLAH ! » (si dieu le veut !)
Bien affectueusement

Maria et Fabien



RIM REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE (08/11/2002)
La Mauritanie, un conte à vivre au jour le jour, chaque personne, chaque lieu est une histoire : une page qui tourne.


C’est après une longue route au bord de l’atlantique du Sahara Occidentale, que nous avons passé la frontière marocaine en direction de la Mauritanie. Une fois les formalités effectuées, les fiches bien répertorier par ordre alphabétique et ethnique nous voilà lancé sur une route goudronnée qui se transforme en piste de sable de cailloux et d’arbustes. Nous sommes aux portes du désert.


Au début de cette piste, sur une «place » improvisée les vendeurs et les acheteurs de voitures se rencontrent. On ne vous indiquera la bonne piste qu’en échange d’un gros billet pour vous coltiner un guide. Heureusement, nous avons notre GPS et un bouquin très utile «la Mauritanie au GPS » (voir nos références) qui est notre plus fidèle guide pour nous indiquer les pistes.


Il nous reste plus que 70 km jusqu’à Nouadhibou. Tout est prêt, l’aventure commence ! Il n’y a que du sable mou ! On se lance. Pouf ! Le châssis repose sur le sable. Nous voyons au loin une silhouette d’homme tout en smoking noir bien passer et la chech assortit avec des chaussettes bleues foncé trouées et des sandales en plastique de la même couleur. Rien à voir avec les beaux Touareg venant du désert que l’on s’imagine. Il était mort de rire de nous voir dans cette position. Du coup les tarifs augmentent ! Malgré tout cela nous gardons notre calme, il faut être patient et puis nous avons le temps et assez d’eau. « Un homme pressé est un homme mort ! » Nous l’expliquons au guide qui nous regarde toujours en rigolant mais il ne nous donnerait un coup de main. Après de moult explications, Maria lui dit :


-« Où vois-tu la place pour qu’on t’emmène ? Il n’y en a que deux ! (Entre les bidons d’eau, d’essences, des sacs de vieux fringues à distribuer etc… la voiture est «légèrement » surcharger !).


- C’est pas grave, moi je conduis, ton copain se met sur le siège passager et toi tu te mets par terre devant lui. Nous dit-il comme si c’était normal ! Psssssssss !


- Où est la bonne piste ? Lui demande Maria.


- Là bas. Marmonne-t-il en lui indiquant des yeux.


- Là bas où ? Tout droit, à droite ? Il ne répond pas tout de suite


- Je vous emmène pour 40 euro , silence.


- Je ne te demande pas de nous emmener à Nouhadibou, mais je te demande un renseignement, et un renseignement ça ne se paye pas ! Il baisse les yeux.


- Tu ne veux pas nous dire où c’est, alors ne le dis pas ! Voilà c’est tout ! »


La discussion est close, il part.





RIM REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE (suite 1) (08/11/2002)
Nous nous en sortons tant bien que mal, et c’est une très bonne école pour apprendre à rouler dans le sable, nous suivons les traces des autres véhicules pour éviter de sauter sur une mine.


10km après (en 3 heures) nous arrivons à la douane Mauritanienne. On vous explique, c’est une cabane tout en pierre au milieu de nul part avec 3 douaniers en tong et survet ,une natte au sol et quelques braises pour chauffer le thé ou les morceaux de viande sécher accrocher au mur. A coté une tente mauritanienne où nous passons la nuit. Un vent chaud constant vous met du sable partout.


Le lendemain, nous recevons nos passeports tamponnés et nous reprenons notre piste. Bref, après 4 crevaisons et 5 ensablages nous arrivons au poste de gendarmerie de Nouadhibou. Un bruit sourd de moteur se fait entendre au loin derrière les dunes et c’est avec surprise que nous rencontrons le fameux train minier long de 2 km et tractée par 3 automotrices ramenant tout le minerai de fer de la mine de Zouerat( environ 700km au nord est) jusqu’au port de Nouadhibou. Encore quelques km de piste et nous rejoignons le goudron.


C’est seulement en fin de journée que nous arrivons : une seule route goudronnée, parcoure toute la ville. Ici les R12 et les mercedes 200 et 300D sont les reines. Elles sont verte comme la CX de Fabien et font office de Taxi. Les gens sont tés accueillant et très respectueux envers nous. Nous découvrons plusieurs ethnies qui cohabitent dans ce même pays. Nous profitons de quelques jours de repos et de réparations de chambre à air et d’achat de pneus (155*15) que nous passons chez Fred au Camping Abba en face de la BMCI ; Ici c’est comme à la maison tous les petits problèmes s’arrangent.


Nous rencontrons beaucoup d’européens faisant la traversée, et même un camion du Paris Dakar organisant un raid en quad sur Atar. Une petite partie de pêche dans la baie de Nouadhibou des eaux paraît-il les plus poissonneuses du monde. Deux belles dorades en une heure pour un amateur c’est correct !





RIM ROYAUME ISLAMIQUE DE MAURITANIE (suite 2) (08/11/2002)
Nous nous inscrivons pour prendre le train minéralier jusqu’à Choum. La voiture est fixée sur un plateau avec d’épaisses tiges de fer. 10 heures de voyage et surtout de secousses à 40 km/h. Il fait chaud 30°c la nuit et 38°c le jour. C’est avec une grande excitation que nous rejoignons la piste d’une 100aine de km qui nous attend jusqu’à Atar. Excitation vite calmée par plusieurs crevaisons et trois ensablages. Cependant nous traversons de fabuleux paysages rocheux et sableux. Au milieu de la piste un Allemand de Stuttgart venu en vélo nous demande de l’aide ; « entre aide » oblige nous mettons son vélo sur le toit, ses bagages sur le capot et nous nous serrons à trois devant.
Nous arrivons à Atar (ancienne garnison française) et nous passons la nuit au camping Bab Sahara. Pas un merci, rien de la part du cycliste ; est ce vraiment comme cela que nous devons agir ? Bref, le camping à bien augmenté ses tarifs et Justus le proprio hollandais n’est pas aussi juste que cela. Les conseils en matière de mécanique et de soudure sont à revoir. Nos deux bras arrières sont drôlement tordus. Nous les faisons renforçés pour qu’ils tiennent encore.
Nous prenons la route pour Chinguetti ( où fut tourner Fort Sagane) et Ouadane anciennes villes historiques du désert transsaharien du x ème siècle, servant de relais caravanier et de comptoir d’échange. Elles détiennent encore quelques bibliothèques avec de nombreux livre écrit par les savants de l’époque, révélant l’histoire de ces villes ainsi que des études astronomique et scientifique. Théodore Monod un naturaliste et spécialiste du désert fut très présent dans cette région au cours du siècle dernier. (Pour en savoir plus, ouvrez vos Larousse !) De retour à Atar, nous sympathisons avec Sidi le patron du restau Oualata il roule en 2cv camionnette que lui a offert un français, et c’est un ancien cuisto d’une garnison française. On y mange très bien, et on le trouve à coté de l’alliance Franco Mauritanienne.
Une petite escapade dans l’Oasis d’Azougui avant de rejoindre celle de Terjit. Une source perdue entre de gros rochers irrigue l’oasis toute l’année. Nous campons sur les nattes installées sous la palmerai, un bon couscous mauritanien nous est offert.
La température varie de 40°c à 30°c entre le jour et la nuit.



RIM ROYAUME ISLAMIQUE DE MAURITANIE (suite 3) (08/11/2002)
Nous rejoignons Nouakchott ( 700 000 hbts) où les nuits sont plus fraîches 22°c. Nous en profitons pour nous reposer à la seule auberge de jeunesse du pays. Fabien trouve des bras arrière d’occasion pour la Méhafrique et les fait renforcés. Deux nouveaux pneus pour à l’avant (185*15) afin de mieux passer dans le sable, les autres sont déchirés. Une petite virée à la plage ou de nombreuses barques (lanchas) y sont hissées après le retour de la péché. Un petit plongeons dans l’océan après une ballade sur la plus grande plage d’Afrique ! Un petit tour à l’ancien Ksar ou dormait St Exupery lors de ses escales de l’aéropostale. Sans oublier le musée National de Nouakchott regroupant tous les ustensiles des nomades ainsi que les nombreux fossiles et copie des peintures rupestre du pays….
Demain nous prenons la route de l’espoir en direction du Mali.

A bientôt les Méhafricains !



Nos premières pistes ! (18/10/2002)
Eh oui, il y a un début à tout ; gros cailloux, sable ,terre battue, fech fech, tôle ondulée, etc… nous allons commencer par le début.

Après avoir quitter Marrakech ( arnakech comme ils disent) en direction de Ouarzazate (Ouarzazate et mourir ! comme nous avait dit Marie –Laure) , nous rencontrons des Berbères français ( Bretons) qui nous guident dans la vallée de l’Ourika : vallée réputée pour le tourisme Marocain, magnifique vallée verdoyante et bien fraîche ( 2000 m d’altitude !) . Nous nous régalons avec une tajine et repartons dans le Haut Atlas.
Surpris par la nuit (18h30 ) nous y bivoicons pour ne pas rater les superbes paysages que nous offrent les montagnes. A 1850m d’altitude il fait plus que frais, nous passons de 36°c à 14°c : il faut sortir les gros pulls. Plus proche des étoiles nous pouvons mieux les contempler : le spectacle est grandiose . Après de beaux rêves glacés , nous rejoignons Ouarzazate, un petit coup d’oeil au Studio de ciné puis nous prenons la route vers l’ouest.
Visite d’une Kasbah à Skoura transformée en chambre d’hôte. Nous poursuivons notre route à travers les palmeraies et les Kasbah de la vallée du Dadès puis dans les gorges. Les villages se font de plus en plus petits et de plus en plus propres ! En effet, dépourvu d’électricité et de route, ils vivent en autosuffisance : les charrues sont encore tirées par les ânes, les pelles et les pioches sont leurs uniques outils. De vieux camions Ford les approvisionnent en épice, riz, pâtes et conserves en échange de leur culture de paille et de pommes verte (elles sont trop bonne !).
Nous nous engageons dans les premières pistes de cailloux, et des gros ! C ‘est avec surprises que nous découvrons les capacités de notre Méhafrique, ça passe vraiment partout, mais il faut son temps entre 5 et 10 km/h en fonction des pistes. Inutile de vous préciser que les paysages sont grandioses et indescriptibles, il faut le voir ! (les photos ce sera pour bien plus tard !).
Avec cette allure d’escargot, nous sommes encore une fois surpris par la nuit ; impossible de voir la piste. A 2700m d’altitude, la température tombe vite : 10°c en short et en tong ça ne la fait pas, surtout lorsqu’il y a un vent glacial qui vous gèle le bout des doigts à ne plus les sentir. En 10 minutes nous avons avalé une soupe et nous nous sommes emmitoufler dans nos sacs de couchage.
Le lendemain, toujours aussi frais nous passons le col de Tizi-n-Ouano à 3000m pour rejoindre Agoudal.
Nous cassons le tirant de suspension arrière conducteur, il fait trop froid pour le changer, et c’est tant bien que mal que nous arrivons à Agoudal : un bout du monde !
Nous sommes accueilli par Ibrahim qui à eu la bonne idée d’ouvrir un petit hôtel camping que nous vous recommandons ( tel 212 55 88 46 28 (c’est le seul téléphone du village !)
GPS : N 32 00 735 W 05 29 231 ). Il nous propose sa cour pour effectuer la réparation, histoire de pouvoir s’étaler sans que tout le village soit autour de nous. Le soleil réchauffe doucement l’atmosphère .
A midi tout est en ordre, et Maria a préparer une bonne tajine que nous partageons avec Ibrahim.
Nous repartons avec un sac rempli de pommes que nous à offert notre hôte pour découvrir bientôt les superbes gorges du Todra ; une chance, la piste est très bonne. Et c’est avec joie que nous campons à Tinerhir où nous retrouvons une température clémente voisinant les 30°c.
Nous passons par Erfoud pour prendre les pistes rejoignant les dunes de Merzouga, les plus hautes du Maroc. La route goudronnée étant trop mauvaises nous prenons la piste de sable en parallèle, elle se termine, et Fabien tente de regagner la route. Pas de bol c’est du fech fech ( mélange de sable et d’argile) nous sommes plantés avec les 2 roues avant ! Nous n’étions pas préparés : les pelles et les plaques de désensablage se trouvaient au fond de la voiture. Notre matériel trouvé, nous commençons par dégager tout le sable qui gène la voiture. Fabien dégonfle les pneus. Nous essayons de reculer, pas moyen. Fabien dégonfle encore plus les pneus….un peu trop, un pneu se déjante ! Il est 15h et le soleil cogne dur ! Gardons notre calme.



Nos premières pistes !(suite 1) (18/10/2002)
Soudain, un vieux camion à 4 roues motrices venant d’on ne sait où se dirige vers nous. Trois marocains habillés en treillis de l’armée en sortent. Ils nous demandent notre nationalité. Nous répondons. Ils rigolent ! « Ce sont toujours les Français qui se plantent comme ça ! » Nous disent-ils. En moins de 10 minutes ils nous sortent la voiture du sable, ils nous changent la roue déjantée et nous regonflent les pneus ! Ainsi fait c’est avec un grand sourire qu’ils nous souhaitent «Un bon voyage » et nous suivent jusqu’à la piste principale.
Un peu plus loin, c’est l’horreur ! Nous découvrons la tôle ondulée : la piste est formée de très petites vagues et à 15 km/h la voiture vibre de tous les côtés. En prenant de la vitesse nous arrivons à stabiliser les vibrations. Puis, la piste se divise en deux, puis en quatre, puis en huit, pour finalement se retrouver en hors piste. Nous maintenons un cap en fonction de la carte, et bientôt un 4*4 nous dépasse et nous propose de le suivre pour rejoindre un campement au pied des dunes. Le sable est omniprésent, il y en a partout, jusque dans nos poches !
Première ballade dans les dunes ; c’est beau, mais c’est rempli de touristes. Des motos essayent d’évoluer mais elles font plus de bruit qu’autre chose. Les locaux nous racontent que la voiture de Johny avait pris feu dans les dunes et qu’il s’était bien ensabler au dernier Paris Dakar.
Nous nous levons à 5h du matin pour voir le lever du soleil. A notre grande surprise, une vingtaine de 4*4 avaient emmener un groupe de touriste pour voir le spectacle. En résumer, les dunes étaient rempli de monde et c’est un soleil timide qui apparu derrière la brume matinale.
Nous reprenons la piste à travers les palmeraies jusqu’à Rissani où nous retrouvons le goudron. Nous évoluons le long des montagnes jusqu’à Tazzarine, où nous prenons la piste jusqu’à Zagora. Et c’est reparti pour une allure d’escargot à travers des montagnes de cailloux ! La roue avant passager se dégonfle, une épine a percé la chambre à air. Nous bivoicons peu avant Zagora en pleine nature, 6 ânes nous tiennent compagnie. Il fait 25°c, il n’y a pas de vent et le silence est roi. C’est avec joie que Fabien découvre que le changement d’une chambre à air sur une roue de méhari est presque aussi simple que sur une roue de vélo. Au petit déjeuner 3 jeunes dromadaires nous tiennent compagnie. Nous rejoignons Zagora et nous remontons la vallée du Drâa à travers les palmeraies jusqu’à Agdz. Des gamins nous vendent des dattes dans des petits paniers au bord des routes : on se régal ! Nous reprenons une piste jusqu’à Tasia, 2h pour faire 50 km. A peine arrivé sur le bitume nous crevons à l’arrière conducteur ! Ce pneu a souffert des cailloux et l’armature intérieur étant abîmée, elle a percé la chambre à air. Nous arrivons à Taliouine, capitale du Safran. Le saviez vous ? Le Safran est en fait le pistil femelle du crocus (plante hermaphrodite) il y en à 3 par fleur. Il faut 1 hectare de plantation pour produire 4 kg de Safran, c’est pourquoi le kilo est monnayer à 15000 euro. Il est exporter dans le monde entier. Une tajine à Taliouine, une réparation de pneu à 4 euro et c’est reparti pour Taroudannt : ville dont les fortifications ont étaient extrêmement bien conserver.
Agadir nous accueille couverte d’une brume épaisse. C’est la corne de brume d’un grand bateau qui nous réveil le lendemain matin. C’est une grande ville balnéaire moderne, aux nombreux restaurants et bars français et allemand. Elle fut entièrement détruite en 1960 par un tremblement de terre. Seuls les remparts de la vieille ville haute furent épargnés. De la haut une superbe vue domine le port et les plages.



Nos premières pistes !(suite 2) (18/10/2002)
Le camping laisse à désirer, nous continuons alors sur Tafraoute. Un bivouac sauvage à Aït Baha nous permet de faire la connaissance d’une famille Berbère ayant vécue dans un Douar : village fortifié de 300ans construit uniquement de pierre et de terre au sommet d’une colline. Les pierres en forme de murailles sont recouvertes de branches épineuses d’argane en guise de barbelé. C’est un arbre qui peut vivre plus de 100 ans : il a des racines profondes et donc il résiste mieux à la sècheresse. Ici, il n’a pas plu depuis 2 ans. L’argane produit une amande enveloppée d’une double écorce. La première sert à allumer un feu, la seconde est donnée aux moutons ou aux chèvres, et l’amande broyée sur un moulin en pierre produit une huile au nombreux bien faits.
La région de l’Anti Atlas est couverte de ces arbres mais ils sont éparpillés. En effet, ce sont les écureuils gris qui en faisant leurs réserves pour l’hiver et ne les ayant pas tous consommés ont donné naissance à ces forêts. Nous avons eu l’honneur de voir la bibliothèque (une petite armoire avec une trentaine de livre) de plus de 300 ans. Les feuilles étant constituées de peau de gazelle et de couverture de cuire. Ce sont des écrits des savants du village sur l’astronomie, l’astrologie et la médecine. Les familles ont quitté le Douar depuis une soixantaine d’année pour construire des habitations plus moderne et accessible en bas de la colline. Seule une famille y habite encore mais les conditions y sont difficiles (sécheresse !) On ne manquera pas de nous offrir un thé avec un accueil très chaleureux comme à l’habitude.
A Tafraoute, nous visitons une maison traditionnelle Berbère, tout en terre de couleur rouge. Elle abritait une famille de 3 à 4 générations. Ce sont des maisons hautes divisées en deux étages. Le rez de chaussé servait d’étable. Au 1er étage la cuisine est la pièce centrale. Elle chauffait les pièces autour, à savoir le couloir où dormaient les parents, les chambres où dormaient les enfants et le grenier à grains. Au deuxième étage il y a un grand salon recouvert de beau tapis Berbère entouré de coussins : une entrée spéciale était réservée aux invités. Une terrasse et une autre pièce renfermait un grand métier à tisser.
Nous allons rejoindre tranquillement le sud pour aller en Mauritanie.
A bientôt
Les Méhafricains !



Marrakesh le7 octobre 2002 (07/10/2002)
Après tout ce cinéma, nous avons été invités par Hassan ( le gardien du camping de Fès) à manger un couscous dans sa famille dans le région de Séfrou. Nous arrivons par un chemin en terre battu au fond d’un petit hameau dans une petite ferme ; 3 vaches et quelques poules. Un homme tout sourire nous attendait au pied de la porte c’est le beau frère d’Hassan. Nous entrons dans la maison, nous traversons un petit couloir où à droite se situe la salle d’eau, puis vient la cuisine : basic mais le nécessaire y est. Il nous présente les femmes assises sur un tapis au sol occupées à un ouvrage. Elles se lèvent pour nous saluer : Fatima est la sœur d’Hassan et Malika une fille de la famille. Leurs douceurs charma Maria. Une pièce avec pour seul meuble des bancs en pouf et une petite table basse nous attendaient. Une fois les présentations faites nous avons pu voir comment elles préparaient le couscous. Quelle bonheur ! Nos yeux brillaient, et nous sourions de pouvoir enfin être en contact avec des femmes d’ici même s’il y avait la barrière de la langue…Maria regardait Malika verser le couscous dans le plat en ajoutant pardessus les légumes cuits avec le jus. Fatima va vers elle lui caresse la joue puis spontanément elle l’embrasse sur la joue en l’enlaçant en lui disant des mots gentils. Elle s’en ait voulu d’avoir été si réticente du à sa surprise. De retour à la salle, une fois les mains lavées à la Berbere : on fait passer un lave main (un sot avec une cruche), un énorme plat en terre avec le couscous au 7 légumes nous fit lécher les babines. Inutile de vous dire que nous nous sommes régalés. Mais ce n’est pas fini ! Il y a un deuxième plat : du bœuf en sauce avec des tranches de poires préalablement grillées. Miam ! Miam !
Et pour finir un plateau de fruit bien garni avec le fameux thé à la menthe pour aider à la digestion. Les femmes n’ont pas mangées avec nous parce qu’elles préparaient le deuxième plat. Malika toute timide sur notre demande mangea avec nous une fois celui-ci arrivé mais elle ne resta pas très longtemps.
Le temps passa très vite, il se faisait tard, après de sincères adieux nous avons ramenés Hassan au camping puis nous sommes partis pour Mekhnès.



Marrakesh le7 octobre 2002 (suite 1) (07/10/2002)


Nous prenons la route pour Rabat, capitale marocaine avec son vaste palais royale orné de stucs et i port de pêche moderne avec ses conserveries dont les remparts et le château de la cité furent également construit par les Portugais. La colline des potiers regroupe le meilleur artisanat de céramique marocain avec toutes leurs méthodes ancestrale.

Nous rejoignons Essaouira par la route côtière : 100 km de falaise et de plage vierge. La belle Essaouira, le St Malo marocain, d'ailleur jumelée à cette ville aux maisentouré d’un jardin fleuri. Le ciel est bleu, et la fraîcheur du vent océanique nous accompagne dans la promenade du mosolé de Mohamed V. Les visas pour la Mauritanie ne se faisant plus à Rabat nous nous dirigeons à Casablanca : grande métropole de plus de trois million d’habitants, regroupant toutes les industries étrangères et dont le seule intérêt est de voir la grande mosquée ( la plus haute d’Afrique 200m, avec toit ouvrant à 60m pour l’aération ) et de faire les visas pour la Mauritanie. Nous poursuivons notre route sur El Jadida, ancienne citée Portugaise datant de leurs colonisations ( 1513 à 1769). Nous passons par Safons blanche avec des volets bleu protéger par de large rempart. Essaouira fût trouvé par les Portugais, puis reconstruite par un architecte français en 1765 pour en faire un port de commerce. Ici, la spécialité c’est la sardine et le poisson grillé que vous déguster sur le port autour des nombreuses tables garnies que vous proposent les restaurateurs. L’artisanat dominant de cette ville est la marqueterie en bois de cèdre, de tuya, et de citronnier. Les belles plages et le vent chaud fond la joie des surfeurs.



Marrakesh le7 octobre 2002 (suite 2) (07/10/2002)
Une rencontre insolite ; et oui, une très belle ami 8 break est garé sur le parking de la plage. Nous laissons un mot sous l’essuie glace. Fab a reconnu le ronronnement du moteur 3 cv au camping, et c’est là que nous faisons la connaissance de Catherine et Jacques, deux anciens baroudeurs qui on traversés de nombreux pays africain avec leurs ami 8. Nous avons partagés leurs sympathies et nous les saluons de tout cœur ! Un dernier adieu, et nous rejoignons Marrakesh sous une chaleur étouffante.
C’est une grande ville situé dans les terres au pied des montagnes. La Koutoubia domine le centre de la vieille ville, avec ses jardins et son vaste palais royale. Le roi Mohamed VI est ici, un garde est placé tous les 10 mètres autour du palais. Ici, la voiture royale est accompagné d’une escorte de Goldwin. Il va falloir que Chirac retourne au système monarchique pour que nos motards roulent en Goldwin.
Nous visitons le palais El Badi où les cigognes ont construit plusieurs nids ; nous en avons vu une vingtaine, « Yo, Hoppla, elles vous passent le ponchour ! ». C’est clair qu’avec les 35 degré de Marrakesh il y fait bon de passé l’hiver pour ses échassiers. Nous déambulons dans la médina, divisé suivant tous les types d’artisanats ; potiers, tourneurs, teinturiers, couturiers, tanneurs, ferblantiers, maroquineries… Nous traversons de vraies cavernes d’Ali Baba. Nous en prenons « pleins les yeux ! ». Après le couché du soleil, la grande place de Jemaa el Fna se transforme. Des stands de jus d’orange, des restaus improvisés naissent où l’on vous vante les meilleures qualités de brochettes, de tagines, de couscous etc…pour un prix dérisoire. L’autre partie de la place se transforme en salle de jeux ; mini golfe, jeu de pêche à la bouteille, charmeurs de serpents, dentistes ambulants, conteurs malheureusement qu’en arabe, et danseuses du ventre . Attention elles sont voilées ! Il y en a une qui voulait invité Fabien pour dansé mais il a refusé car elle avait une voie d’homme !
Nous avons rencontré Khaled qui nous a guidé dans la Riad Amira en plein médina ( www .ilove-marrakesh.com ) : c’est une maison d’hôtes grand luxe disposant de 6 chambres calmes et fraîches, disposées autour d’un patio. La visite fût un régale nous reviendrons lorsque nous serons riche et célèbre !

Nous passons du très bon temps et nous poursuivons notre route vers le sud !
A bientôt !

Les Méhafricains.



INFO PRATIQUE : (06/10/2002)
Info d’octobre 2002

Coût essence SP 95 au litre en euro
Espagne 0.829
Portugal 0.900
Ceuta 0.517
Maroc 9.16 Dirahm 10 dirahm = 1 euro

Traverser Algeciras Ceuta 94.5 euro pour 2 pers.+ 1 voiture

Visa pour la Mauritanie :
Depuis le 23 septembre 2002 Il se fait à Casablanca, 382 route d’El Jadida, 10 minutes à pieds du camping Oasis ( propre et peu cher) de Casa. Ramener 2 photos ID , 1 photocopie du passeport et 100 Dirahm, à déposer vers 9h du mat pour les récupérer à 15h de la mëme journée. Consulat fermé le samedi et le dimanche.Le visa est valable 1 mois à compter du jour de délivrance, cependant nous avons réussi à obtenir un visa de 2mois pour le même prix, en expliquant que nous souhaitions encore visiter le sud du Maroc avant d’aller en Mauritanie.




Une journée de ciné (04/10/2002)
C ‘est le jeudi 19 septembre à Fès qu’une scène de tournage se réalisa dans le camping ou nous étions. Alors que nous avions décidé de se faire une journée cool pour profiter de la piscine (ça vous écœure hein !) Un type nommé Dinia ( Chef de casting) viens voir Fab il lui dit : « nous cherchons des figurants européens pour un film italien. Après m’avoir consulté Fab lui dit que ça l’intéresse. Nous avions donc rendez-vous le lendemain.

Vendredi 11h : nous arrivons à l’hôtel Volubilis. Le metteur en scène nous est présenté, il scrute avec attention Fab : ses yeux gris vert semble l’intéresser. Après cela on nous assoit face à la piscine. Nous admirons la richesse des lieux, puis nous attendons… nous attendons…et nous attendons encore. Enfin, Dinia vient nous chercher, on nous présente au réalisateur. Le metteur en scène semble déçu que Fab ne parle pas Italien. Lui donnerait on un rôle ? On nous film pour le casting en nous posant une tonne de questions pour ne pas rester figé face à l’image. Ceci fait, Fab se propose de repasser le soir pour avoir une réponse, car si c’est négatif, nous repartons le lendemain.

Nous visitons Séfrou et ses cascades, qui est un joli petit village très actif et réputé pour ses cerises. Puis en allant voir le barrage dans les alentours, nous fûmes admiratifs devant les champs d’olivier, de maïs et des vignes.

Lorsque nous sommes repassés à l’hôtel, ils n’étaient toujours pas décidés. Alors Dinia passa au camping plus tard pour nous dire que c’est OK ! Ils attendent Fab le lendemain à 15h ; il s’en réjouis !

Samedi ; Dinia contrairement à ce qui était prévu viens prendre Fab vers les 11h.
La vie d’artiste commence : la costumière s’amuse à lui faire essayer une tonne de fringue, avec photo à l’appui ( je n’ai jamais vu Fab habillé aussi propre ) On lui propose carrément un rôle de journaliste pour le film « IL BAMBINO DI BETLEMME » où il à trois phrases à dire en Italien. Tout ceci prendra une semaine, 3 jours à Fès et 4 jours à Ouarzazate ( La ville du ciné, car là-bas il y a des studios) Il pris connaissance de son texte… pas évident en Italien. Il ne revint au camping qu’à 20h !
Pendant ce temps, Maria, en bonne ménagère fit sa lessive, sa vaisselle, son crochet, sa lecture, etc…mais à la fin le temps lui paraissait long dans la hâte de savoir ce qu’il se passe.
Fabien est là, ils nous payent l’hôtel, chouette ! Et le tournage commence lundi. Dans notre chambre, il y a même une télé, nous apprenons qu’il y a un festival du cinéma à Marrakech, ils font tout un speech sur Johnny halliday : il a la cote au Maroc.

Dimanche : après une bonne grâce mat, nous apprécions le fait de se faire entretenir…
Maria entendit toute la journée, Fab réciter son texte en Italien, ce qui nous à valu des crises de fou rire. Tout ceci, pour que le soir on lui dise que finalement on ne le prend pas avec une multitude d’excuse. « Tu comprends, on ne te prend pas parce que tu es trop grand. Tu viens quand même lundi, tu feras un militaire Israélite ». Et il fit ses essayages.
On s’en fou : nous sommes à l’hôtel.



Une journée de ciné (suite1) (04/10/2002)
Lundi : Fabien Super Star !!!!!
Nous avions rendez-vous à 11h. Après avoir bien entendu attendu…Fab enfila son treillis. Ce fût un choc pour Maria de le voir ainsi. C’était le seul à être aussi crispé, alors que les autres avaient l’air tout fier. « J’ai le sentiment de me prostituer » dit il. Ce qui eu au moins l’avantage de nous faire rire. Et ensuite nous attendîmes… et encore avec des sandwichs pour nous caler l’estomac…et encore…pour ne tourner le soir qu’à 18h !!! Nous sommes partis dans un auto car rempli de figurants pour aller 3 km plus loin.
Ensuite tout alla très vite, la première scène se passa en plein centre ville. Ils bloquèrent carrément les rues. Le metteur en scène avait ce jour là un tee shirt rouge. Et c’était marrant de voir ce point rouge aller en courant de droite à gauche en hurlant tout ce qu’il pouvait : « Toi là….Mais non !!! Mets la voiture blanche ici, et cette voiture beige de l’autre côté…Où sont les filles ? Les filles !…Bon les militaires au rond point : 2 là…. les 2 autres là-bas …. » (Fab avait aussi une mitraillette). Sur toute une rue (la scène de premier plan) Il n’y avait que des voitures de location. Une caméra filmait dans une voiture une scène. Le réalisateur pendant ce temps était tranquillement assis, face à ses écrans de télé pour décider quand est ce que la scène est bonne : « Stop ! C’est bon ! » Disait-il. Des flics de tout côté faisaient barrage pour ne pas que les habitants interviennent. Deuxième scène : il y avait une autre caméra à l’avant et dans une autre voiture. Le metteur en scène est toujours aussi actif : qu’elle énergie ! ( Il aurait du se prendre un vélo pour aller plus vite) Deux autres femmes l’aident dans cette mise en place.
La scène commence : on film le rond point, puis on fait signe au camion de pompier suivi de 2 ambulances de foncer. Ils passent devant le rond point sirène en route et vont tout droit ; merde ! Ils se sont tromper. Le metteur en scène lui donne l’ordre de s’arrêter. Il a beau faire une tonne de gestes, de sauter dans tous les sens ( j’en rigole de voir cet homme s ‘acharner ainsi), le camion est déjà trop loin pour le voir. Deuxième fois : on film de nouveau le rond point où se trouvent les militaires, le camion passe à vive allure cette fois ci il tourne à gauche, la camera le suit puis viennent les passants (les figurants), qui traversent la rue. « Coupé ! C’est bon » mais il l’a refont une troisième fois pour être sûr. C’est impressionnant de voir comme tout est prévu, aucun détail n’est laissé au hasard, et pourtant tout semble naturel et couler de source…C’est la magie du ciné ! La scène terminée le croisement fût dégager en moins de 2 et la circulation fût rétablit.
Scène 3 : il fait déjà nuit : 18h30. Nous nous retrouvons dans une impasse. Les militaires sont très apprécier des marocains et ils sont appeler de partout. Fabien reste zen et observe tranquillement : lui non plus ne veut rien rater. Pendant qu’on installe les caméras et les lumières, le metteur en scène infatigable explique aux figurants ce qu’il faut faire. Moi, je regarde avec admiration le maquillage. Il y a des blessés qui ont vraiment l’air de l’être. C’est une gélatine de plusieurs couleurs de rouge en tube qui donne cet effet : ils le posent avec des outils bizarres qui ressemblent à ceux des chirurgiens. C’est marrant. Ces « blessés » rigolent bien de nos grimaces : « ça a le goût de la confiture à la fraise » nous disent ils en rigolant.
On me propose une chaise, je m’installe. De temps à autre avec Fab on se fait des signes histoire de ne pas s’oublier.(nous sommes bien loin l’un de l’autre). Les figurants de temps en temps viennent me parler, nous échangeons quelques idées. Je suis déçue de constater qu’ils ne savent pas parler d’autres choses que de leurs images. Une répétition de la scène se fait pour voir si tout est OK, mais un des figurants se trompe. Autun et snobinard, mon voisin se moque. Je le regarde histoire de le remettre à sa place. L’ambiance est refroidie. Je me lève et je fais un petit tour.



une journée de ciné (suite 2) (04/10/2002)
Tournage de la scène : le fumigène est activé : l’air est épaissie de fumée blanche. Un lit sur roulette contenant un blessé est entouré de médecins avance vers l’ambulance. Des passants courent dans tous les sens, des militaires ( dont Fab) s’activent les mitraillettes à la mains, des journalistes courent, caméra micro et éclairage au poing slalomant entre les voitures etc…
« Coupé ! » La scène est trop lente, ce n’est pas crédible du tout. Deuxième fois, c’est encore pire ! On croirait un film au ralentit !
Troisième fois : c’est la bonne ! Tout le monde se précipitent, les visages pleurs, les blessés sont inertent on s’y croirait presque, il manque juste les cris, les sirènes, la musique, etc…( c’est pour le montage son ! ) C’est ce qui me surpris : Le silence au milieu de ce brouhaha. Seul les indications de ce metteur en scène s’entendaient. Une fois le « OK » du réalisateur prononcé, les visages se décrispèrent aussi tôt pour laisser place à des sourires sous une tonne d’applaudissement. Pourquoi applaudissent-ils tous ? Fab et moi nous nous regardons et nous nous sourions.
21heure nous remontons satisfaits et épuisés dans le bus. Les filles chantent en cœur en frappant des mains, les hommes les suivent bientôt…l’ambiance est unique. Une fois changé, Fab et moi descendons l’avenue Hassan II de Fès sous la douceur de la nuit. Nous en profitons pour manger quelques brochettes marocaines puis tranquillement, nous retournons à l’hôtel ou de beaux rêves nous attendent…..

La méhafricaine.



Fés le 20 septembre 2002 (26/09/2002)
Après avoir fait le plein a Ceuta ,0.51 euro par litre SP 95, nous passons la douane sans aucune difficulté. La première route nous mène directement a Tetouan, où nous sommes de suite guidé par un type en mob:"Soyez les bien venu!" Comme ils nous le répètent a chaque coin de rue. Bref , la voiture garée dans un parking gardé biensur, nous voila en route pour notre première médina. De plus, c'était le jour où les Berbères descendent de leur montagne (RIF) pour vendre leur artisanat. Nous voila donc chez un premier marchand de tapis qui te propose le whisky Marocain (le thé a la menthe) qui te fait une démonstration d'une heure de tous ses tapis, "Juste pour le plaisir des yeux, mais s'il y en a un qui vous interesse on peux discuter." Alors, te voila planter devant 30 tapis avec un thé dans les mains et le gars te fait toucher les qualités de ses tapis garanti a vie. "Bon! Maintenant on les prend un a un, si ça t'interesse tu dis "nam" et sinon tu dis "lha"." Le marchand était prévenu que nous n'achèterions rien. Ce n'est qu'au bout du 20éme lha qu'il a compri qu'il ne tirerait rien de notre portefeuille...bonjour la chanson ! Nous avons le droit de monter sur un toit en plein coeur de la médina, où nous nous régalons de la vue sur la ville et le RIF. Encore un marchand de tapis et nous retrouvons la voiture. Maintenant c'est le "pseudo guide" qui nous réclame 10 euro. On lui en laisse 1, alors qu'il nous avait promi que c'était gratuit. Nous réglons le parking et prenons la route pour Chefchaouane.
Zut ! On s'est planté de direction. Nous faisons demi tour et voila qu'un flic nous arrête. "Monsieur bonjour, vous venez de grillé un feu rouge, je suis obligé de vous mettre une "multa"(:un procès verbal) de 400 dirham (environ 40 E). On lui explique que le feu était vert clignotant (cela équivaut a l'orange en France) et que le feu n'était pas rouge. Bref, au bout de cinq minutes de dialogue, où nous rétorquions que nous n'avions pas d'argent, il nous dit "Bon, parceque c'est vous je divise la multa par deux" . Il est hors de question de payer quoi que ce soit. Maria lui répètait bien, que nous sommes passés au feu vert clignotant et que nous ne devions rien payer. Il voulait garder nos papiers (ne donner que le permi internationale et la carte verte) pour que nous passions au poste régler sa prune. Bref, voyant que nous ne cédions pas a son chantage, nous avons dû lui presenter nos excuses pour pouvoir repartir.
Plutard nous regnoignons le camping de Chefchaouane petite ville tres agréable, petite médina trés bon marché. Nous visitons la kasbah, petit manoir aux murails d'un château fort renfermant un petit jardin avec des fontaines. A l'interieur, une expo sur les costumes traditionels des gens du pays.
Ensuite, nous nous rendons a Volubilis a 30 km au nord de Meknes: une citée romaines a plusieurs hectares qui date de 200 a 300 ans ap JC, aux mosaiques , et certains monuments trés bien conservés, malheureusement manque de fond pour mieux préserver ou révéler le site.


Fés le 20 sptembre 2002 (suite) (26/09/2002)
Nous poursuivons notre route sur Meknes, ville renfermant une citée imperiale avec ses portes et comme toutes les autres une médina, une medersa (école), petite et grande mosquée, le mosolé de Moulay Ismail, ainsi qu'une prison pouvant enfermer jusqu'a 1000 personnes.
Dans les campings nous découvrons des modes de voyage assez peu fréquent: les allemands sont trés fort pour cela Ils ont le systeme de l'hotel roulant. Il faut s'imaginer le car traditionnel d'une 50aine de personnes et derrière une remorque aussi grande que le car avec une 50aine de fenêtres sur un côté qui représentent les couchettes .Les anglais sont plus convivial, c'est le gros camion 4*4 qui gère une 15aine de personnes avec des tentes, les tcheques c'est comme les allemands seulement il n'ont qu'une petite remorque derrière le car renfermant tentes et réchauds. Autrement, il y a beaucoup de camping car, de camionettes et de voitures traditionelles: jusqu'a présent les routes sont bonnes, ça ne les empêche pas de rouler comme des sauvages.Les marocains sont quand même plus respectueux des touristes qu'il y a une 10aine d'années, mais bon ça ne les empêche pas d'essayer d'ouvrir ton sac dans les transports en commun.
Nous avons visités la médina de fés, sans guide et ce n'est vraiment pas nécéssaire. On vous embêtes un peu aux portes d'entrée après on vous laisse tranquille. Il suffit de demander votre chemin aux commerçants pour ne pâs se perdre. La médina est impressionnante: c'est la plus grande du maroc.Nous sommes tombés sur une boutique d'orfèvrerie, ou il y avait beaucoup de belle chose sur "l'Art du Bronze" (rue: 35 talaâ Sghira), c'étit rempli de touristes.Nous sommes montés au 1er étge par un escalier étroit pour nous retrouvé dans la salle de vente réservés aux V.I.P. : les objets étaient de toutes splendeurs mais ne correspondaient pas a notre bourse. On nous a montré les photos des grandes personnalités qui sont passés par la. Nous avons quand même demandé le prix d'une table basse avec le plateau de bronze sculpté, a ce moment on nous demnde de quelle agence de voyage nous faisons parti.nous répondons que nous sommes venus seuls."Dans ce cas ça change tout! Vous comprenez, nous fixons nos tarifs par rapport aux fréquences d'arrivées des différentes agences, bref sur les prix inscrits , pour vous , enlevez 40 pour cent, ce qui est une bonne réduction. Sur tous les objets marchandés jusqu'a présent et pas achetés, nous avons pu baisser les prix jusqu'a 60 pour cent du prix innitiale! A midi nous nous sommes fait un réel plaisir dans un restau chic au coeur de la médina: Dar Saada,21 rue Attarine. Un décors pittoresque digne d'un palais royale.Nous avons mangés une tagine excellente servie par de charmantes demoiselles en djelaba. Nous avons découvert le quartier des tanneurs: ça puir c'est l'horreur! Les peaux de cabris, de moutons, de dromadaires, de chameaux etc... sont trempés dans différent bains incolore ou coloré naturellement:du safran pour le jaune , du cuivre pour le rouge, de l'indigo pour le bleu..... Visite du palais de Fés, pièces sculptés en stuc, aux carrelages bleu marocain , aux corniches en bois de cédre sculpté bref, c'est d'une beautée indescriptible.
jusqu'a présent nous avons parcourru plus de 6000km Fabien a du changer encore 2 joints de cardan sortie de boite et le régulateur.
Nous allons poursuivre notre chemin par Rabat ,Casablanca, Essaouira, Marrakech, Ouarzazate etc...
a bientôt les Méhafricains!


Ca y est nous y sommes ! (16/09/2002)
Enfin le continent africain ! Depuis le temps qu’on en parle ! Nous l’avons franchi le vendredi 13 septembre a midi et quart au bord d’un bâteau grand luxe. « Tarif touriste » oblige ! Bref les 40 minutes sont vite passées avec une belle vue sur Algeciras et Gibraltar.
Mais revenons à Braga, nous y sommes rester 3 semaines : nous avons bien profité des plages, des monuments, de la cuisine, du vinho verde et surtout de la famille. Voilà Fabien converti en bon Portugais avec le poids compris !

3 septembre départ de Braga pour Caldas da Rainha ( au Nord de Lisbonne) chez le Tio Henrique et Tia Ana ( la Tata et le Tonton de Maria ) où nous reçûmes comme à l’habitude un accueil fort chaleureux. Là aussi nous avons visité la ville et profité des plages où il faut faire attention car la réverbération du soleil y est beaucoup plus forte qu’au Nord

6 septembre départ pour Evora, chez la cousine Ana Maria la fille de tio et de tia ( on ne s’amusera pas a vous faire un arbre généalogique ce serait trop long. Mais c’est ce que Fabien a fait pour savoir qui est qui) La route était magnifique, nous avons pu admirer les habitations au passage et le paysage qui est beaucoup plus vaste et où la verdure se fait plus rare. La température augmente à Evora, une magnifique petite ville a rempart qui a su préserver son authenticité et ses nombreuses églises dont une qui a la spécificité d’être entièrement fait d’os humain. C’est à travers les champs d’olivier et de chênes lièges écorcés que Ana Maria nous a conduit pour voir le deuxième plus grand site d’Europe : le Cromelek et menhirs des almendres. ( A ne pas manquer !)
Nous avons visité le Palais de Vila Viçosa qui est magnifique et très bien conserver. Il a encore tous ses meubles et sa vaisselle, il contient dans sa cuisine plus de 6000 pièces de cuivre ! ( Casseroles, moules, marmites, etc…) C’est la plus grande collection d’Europe. Dans ce coin, il y a énormément de carrières de marbre : c’est impressionant !
Et nous avons encore visité la ville d’Evora avec une petite cousine Suzana.

10 septembre c’est le cœur gros que nous nous disons au revoir, Maria ne manque pas d’accrocher le petit cœur que lui a dessiné Inês ( la fille d’ Ana Maria et Epimenio) sur le rétro intérieur de la voiture. La végétation se fait de plus en plus sèche. Elle est clôturer par l’élevage des bovins que les fazendeiros hollandais ont achetés.
Après la frontière espagnole nous voyons des grilles sur les fenêtres des maisons même au deuxième étage ! Bizarre !

Séville ; grande ville magnifique, riche en architecture, textile, mode, etc… nous nous sommes beaucoup baladés a travers les ruelles mais nous n’avons visité que la cathédrale de Séville et l’arène des taureaux ; nous étions très impressionnés par la clinique où il y a une table d’opération. En revanche on ne nous a pas montrer la boucherie. De la tour de la cathédrale de Séville nous avons beaucoup aimé la vue qu’elle nous offrait sur toute la ville, elle renferme également le tombeau de Christophe Colomb.

11 septembre Jerez, agréable petite ville où il est bon de se balader nous avons pu goûter au vin de Jerez un blanc bien sec puis visiter l’Alcazar et sa cathédrale. Le soir, nous avons fait la fête avec les Espagnols au rythme du flamenco traditionnel et moderne. Nous avons dormi dans le port de Cadiz.

12 septembre Cadiz, vieille ville surplombant l’océan, aux rues étroites aux jardins espagnol rempli de petit perroquet : nous nous sommes régaler en se promenant sous le soleil ardent et en découvrant toutes les affiches des James Bond lors d’une expo.
Nous prenons la direction d’algeciras, les montagnes sont parsemées d’éolienne géante nous campons à Getares qui surplombe une superbe plage.

VENDREDI 13 SEPTEMBRE ARRIVE AU MAROC…….



Braga le 27 8 2002 (27/08/2002)
Connaissez vous les « toutous » ? Ils ont 4 pattes et pas de poils ! Non ? Et bien nous les avons rencontre du cote de Pau , plus precisement a Idron chez nos amis Alexandra et Michel ! Ils ne sortent que la nuit, se cachent le jour dans des endroits secs et sombres et craignent l’humidite. Quand vous les entendez ils font «tou» , «tou» , «tou» ,et des que vous sortez pour les voir, vous pensez qu’ils s’eloignent parceque celui qui est le plus proche de vous s’arrete de chanter, mais les autres continuent. Toujours pas devinez ? Nous sommes certain que Nico a deja trouve ! En fait ce sont des crapauds accoucheurs, d’une taille variant de 3 a 5 cm, ils ont la particularite de ne pas croasser et de porter sur leur dos jusqu a eclosion un chapelet d’oeuf extrait de la femelle et pouvant atteindre 1.80m ! Quelle femme n’a jamais reve que son mari soit «enceinte» !
Bref ! Si vous souhaitez plus d’information sur ces petites betes nous avons lu leur histoire dans la collection de «la hulotte» petit magazine tres bien fait sur la faune et la flaure qui nous entoure.
Apres nos histoires de crapaud,nous en avons une autre d’elephant signe Carmen et Lionel. Merci a eux nous raffolons des petites blagues pour la route !
« C’est le Fab et la Maria qui decident de faire un long voyage en Afrique.
Le Fab est un peu exhibitioniste il aime souvent se deshabiller.
Un jour alors qu’il roulait nu au volant desa mehafrique sur une piste de brousse, il tombe nez a nez avec un elephant.
En voyant la « bete » au milieu de la route il « saute » sur les freins.
La voiture derape sur plusieurs metres et s’arrete au pied du pachiderme.
L’elephant enerve dit au Fab ; « tu es fou tu as vu a quel vitesse tu roulais, allez sors si tu as le courage, et vient te battre »!!!
Le Fab, n'ecoutant que sa bravoure et voulant faire le «beau» devant sa «belle», sors de la voiture et se tient debout face a l'elephant.A ce moment la , l'elephant explose de rire... «Pourquoi rigoles tu comme ca ? » demande le Fab.«non ce n'est rien» , repond l'elephant «j'etais juste en train de me dire que tu ne dois pas te laver ni manger souvent avec une aussi petite trompe..!»
Suite a notre sejour a Idron, nous sommes passe a Geus d'Arzacq chez Laurence et Pierre Yves au nord de Pau. Nous en avons profite pour visiter le chateau de Morlanne qui fut dresse en 1373 par le demi frere de Gaston Febus.C'est une forteresse de brique qui a ete restaure par des passionnes de l'histoire, de litterature et d'art: Raymond Ritter et son epouse Helene, ils exposent aussi une collection de mobilier d'epoque.
Nous avons rejoind St Jean de Luz en passant par l'emmaus de Tarnos, bien entendu Maria n'a pas pu s'empecher d'acheter un manequin, ce qui a bien charge la voiture.
Nous avons fait la fete a St Jean de Luz : ville magnifique mais grouillant de touristes et nous avons dormi a Hondarribia en Espagne.
Le lendemain, visite de la charmante ville moyennageuse ou nous avons pu tester notre espagnol. Et ce n'est pas ca encore! Puis nous avons longe la cote pour rejoindre Bilbao : musee Gougenheim oblige pour rejoindre Palencia et camper dans une foret de Benavente.
Vendredi 9 aout ( le lendemain ), nous avons rejoind les parents de Maria au Portugal a Braga. Sardines grillees, acras de morrues, poulet au barbecue, et quelques kilos en plus pour notre reserve en Afrique sont au beau fixe.Fabien en profite pour faire une petite revision : remplacement du joint de cardan de reseve, montage de l'allumage electronique gracieusement offert par le Mehari Club de Cassis.Mais ( il y a toujours un mais dans les montages de Fab ) il ne trouvait plus sa clef a pipe de 14 pour demonter le ventilateur: Il l'a oublie en changeant le cardan sur la N7 entre Frejus et Mandelieu sur la place a cote du chemin qui a au mont Vinaigre( Pour ceux qui passeraient par la!!! ) .Bref, il va pour en acheter une autre et il passa une apres midi a faire plus de 7 magasins pour en trouver une, voila pour la petite aventure.
Petit tour a Braganca dans l'arriere pays du Portugal ou les vastes paysages sec de montagnes d'olivier et d'heoliennes geante vous coupent le souffle ainsi que celui du moteur de la mehafrique: 5h pour faire 230km sur le chemin du retour pas de chance un caillou nous explose le pare brise, ou peut etre tant mieux car il etait en securit. Nous en profitons pour en mettre un en triplex.
Mercredi 21 aout visite de Porto, et de ses caves. Le saviez vous le Porto est un vin dont la fermentation est stoppee au bout du 4eme ou 5eme jour avec de l'eau de vie du mar de raisin. Il a ete inventer un peu par hazard, du temps des conquistadores, le vin ne se conservant pas bien dans les bateaux on y ajoutait de l'eau de vie.Le Porto n'est donc pas un vin cuit contrairement aux idees recues.
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Nous quittons Braga debut septembre pour passer le mois au Maroc.....pour ceux qui veulent nous rejoindre n'hesiter pas a nous prevenir.
a bientot les Mehafricains



Jegun, le 5 août 2002 (05/08/2002)
Parti de Strasbourg il y a 15 jours nous voici dans le Gers une fabuleuse région qui gagne à être connu, de par ses paysages, ses châteaux avec et sans cave, ses volailles et surtout ses habitants tout particulièrement à Jegun ou la bande à Francis nous à fait découvrir la vie festive de ces villages.
Nos petites étapes depuis Strasbourg :
Dogneville dans les Vosges chez Jean-Louis et Lydie, Dijon chez la maman de Maria, Valence camping sauvage, Avignon, Sanary sur mer petit coucou à Cettina ,Mougins dans les hauteurs de Cannes chez Hélène et Roger ou nous avons passer un week end reposant, petite visite d’une parfumerie dans la capitale du parfum qu’est Grasse, visite du méhari club de Cassis qui nous à chaleureusement accueilli et soutenu dans notre projet, pour ceux qui désirent visiter leur site : www.mehariclub.com. Une petite ballade et baignade dans les calanques de Cassis, pour continuer chez Josette et Pierre à Aigue Vive et les Plages de la Grande Motte. Visite d’Aigue Morte, petit tour à Mireval chez Yann Karin et Pijke près de Montpellier pour continuer sur Carcassonne visite de la cité.
Coté mécanique tout va bien, un joint de cardan coté passager changer à Fréjus, et le neyman de bloquer peu après Carcassonne, niveau consommation 6l/100km à notre grand étonnement !
Nous partons pour l’Espagne et le Portugal.

A bientôt Maria et Fabien



Notre départ (27/06/2002)
Nous partons mi juillet pour l’Espagne, passons le mois d’août au Portugal et entamons le Maroc début du mois de septembre.